05-01-01) Le mot «sensations» je ne vais utiliser que pour désigner les perceptions qu’on appelle aussi «les sensations physiques». Dans le langage quotidien le mot «sensations» est souvent utilisé non seulement pour parler des sensations physiques, mais aussi des pensées, émotions, désirs, ce qui mène à un désordre complet dans ses perceptions, à la stupidité.
*) La stabilité et la prévisibilité des sensations est si grande qu’on y rajoute «un certain corps physique», mais la grande mobilité et la faible prévisibilité des émotions, pensées et désirs n’amène pas le rajout d’»un corps des émotions, pensées et désirs». Si l’ensemble des perceptions «ouvrir les yeux» se succède par l’ensemble des perceptions «pencher la tête», il survient alors l’ensemble des perceptions «voir le ventre». «Je bouge le doigt vers le ventre» est succédé par «le toucher du ventre par le doigt», lorsqu’il y a «je vois le doigt toucher le ventre».
*) L’ensemble des perceptions est facile à diviser en grands groupes: la vue, l’ouie, l’odorat, le goût, «la sensation corporelle», «l’excitation sexuelle», etc. qui se divisent à leur tour (souvent de manière assez approximative) en une multitude de petites, par exemple, dans l’ensemble «la sensation corporelle» on distingue «la faim», «la soif», «la douleur», etc.
*) Les limites de la superficie où se manifestent les sensations physiques sont définies comme «les limites du corps visible». Suite à la pratique de l’élimination des mécontentements et d’apparition des PI viennent les sensations éprouvées hors des limites du corps visible. Ca se manifeste surtout lors des pratiques de la perception cyclique de «la certitude» (c.-à-d. en agissant sur la position ferme de la conscience distinctive mécanique, lors de la manifestation de la conscience distinctive illuminée) – par exemple, suite à la pratique «pas des rivières, pas des montagnes» un endroit des sensations corporelles peut surgir très loin des limites visibles du corps – sur une cime d’un arbre, sur toute la surface d’une montagne, etc. Les sensations «de la sphère du vide» peuvent être beaucoup plus distinctes que la sensation «du corps physique».
*) suite à des PI qui apparaissent un énorme espace de nouvelles sensations désignées comme»les ressentis physiques» (RP) surgit. Leur diversité est très grande (voir la liste de certains d’entre eux dans le chapitre «La liste des perceptions illuminées») et ils résonnent avec les PI.
*) Chaque personne éprouve de façon presque ininterrompue le FN ou les EN, et par conséquent, quasiment toute sa vie passe dans «les sensations physiques négatives» (SPN), dont l’intensité et la durée augmentent avec l’âge. Néanmoins, l’âge en tant que tel n’a aucune importance, ce qui importe c’est l’accumulation du temps passé dans les EN. Parmi les SPN on distingue celles qu’on appelle «la lassitude physique», «la lourdeur physique», le sommeil désagréable, des sensations douloureuses diverses, et comme issue, des maladies qui progressent, le délabrement et la forme ordinaire de la mort accompagnée par les manifestations qu’on appelle «le dépérissement du corps physique étant encore en vie».
Si au lieu des EN on commence à avoir des PI, les SPN affaiblissent avec l’âge et disparaissent complètement laissant la place aux «sensations physiques illuminées» (SPI) et RP. Avec ceci, les maladies d’avant se déclinent progressivement et même disparaissent sans laisser de traces – y compris celles qui ont été considérées comme «inguérissables». Parmi les SPI on distingue»la jouissance musculaire», l’agilité, «la fraîcheur corporelle», «énergie», «le plaisir corporel», etc.
*) La sensation du «plaisir corporel» est facile à confondre avec la perception illuminée de la jubilation, car elles se manifestent souvent ensemble. Lorsqu’elles deviennent plus intenses et fréquentes elles sont plus faciles à distinguer.
*) Il est possible d’éprouver les SPI tout le temps sans interruption tout comme les PI et ne jamais éprouver de SPN. Je n’examine pas ici les sensations physiques douloureuses provoquées par des coups, blessures, etc. mais je voudrais remarquer que les toutes premières expériences de «la jubilation visqueuse» démontrent que même une telle douleur physique emmène des éclats de jubilation successifs, quoi que elle reste une sensation non souhaitée, c.-à-d. le désir joyeux d’éprouver de telles sensations ne vient pas, mais vient le désir joyeux de les cesser. L’expérience de l’élimination impeccable des EN montre bien que la douleur physique et les EN ne sont pas du tout «inévitablement liées», il n’y a que l’habitude très forte d’éprouver de fortes EN lors d’une douleur physique. Mais cette habitude peut être quittée. Une douleur physique de toute force n’est pas un obstacle infranchissable pour éprouver les PI même extatiques.
*) Il existe un grand nombre de sensations qui sont considérées comme sûrement négatives seulement à cause de l’habitude d’éprouver les EN en même temps. Néanmoins, la sensation de la faim de l’intensité allant jusqu’à 7, par exemple, résonne très fort avec les PI, si, bien sûr, on élimine impeccablement les EN liées avec la faim par habitude. Cela concerne aussi la sensation de plénitude de la vessie accompagnée par le désir d’uriner (à condition qu’elle ne dépasse pas un certain niveau d’intensité, qui présuppose les SPN) – elle résonne aussi avec les SPI et les PI. Cela va également pour de nombreuses autres sensations.
*) Un ensemble de désirs joyeux désigné comme le désir joyeux de «l’activité physique» (AP) résonne fort avec les PI. Les gens éprouvent très rarement désir joyeux de l’AP, puisque, premièrement, ils ont presque tout le temps les EN, le FN, et deuxièmement, sont «enchaînés» par les concepts sur «comment il faut s’entraîner», «comment mener une vie saine». Les gens n’ont pas de lucidité quant au fait qu’il n’y a que le désir joyeux de l’AP qui mène aux SPI, tandis que le désir mécanique de l’AP provoque inévitablement des traumatismes fréquents, des EN et renforce les SPN.
*) Une personne qui éprouve des PI et le FI ininterrompus, le DJ de l’AP peut se manifester parfois très intensément et de manière dense et peut ne pas apparaître pendant des mois – en même temps (indépendamment de la manière de se nourrir, à condition qu’elle s’effectue conformément à ses désirs joyeux) dans tous les cas les SPN diminuent, et les SPI augmentent, le corps devient de plus en plus beau, sexy et sensuel.
*) Il existe une énorme quantité de concepts liés à l’alimentation. Néanmoins, les SPN diminuent et les SPI augmentent seulement à condition qu’on ne mange que de ce qu’on a joyeusement envie et lorsqu’on élimine les mécontentements en même temps. Les SPN et SPI ne dépendent ni de la composition de l’alimentation, ni des horaires, ni son volume. La difficulté est ici (ainsi que lors de la réalisation de beaucoup d’autres désirs) est de savoir distinguer le désir mécanique et le désir joyeux de manger – voir le chapitre sur les désirs.
*) Certaines sensations résonnent avec les PI à un moment donné et d’autres pas. En sachant le distinguer on peut créer des ensembles de sensations qui sont des facteurs illuminés, c.-à-d. qui résonnent avec les PI (par exemple, en sélectionnant de la musique, des tableaux, des photos, des mouvements, etc. qui résonneraient souvent avec certaines PI).
*) Il est généralement admis que certaines manifestations du «corps physique» sont toujours désagréables. Par exemple, comme l’odeur de transpiration qui est considérée toujours comme désagréable, mais ce n’est pas vrai – le plus souvent et intensément une personne éprouve des PI, les plus agréables sont les odeurs et les goûts émanés par son corps. En ayant certains savoirs (et une liberté considérable des EN), on peut faire des hypothèses assez proches de la réalité à partir de l’odeur du corps d’une personne sur les EN qu’elle éprouve, l’instant de réaction est très court – il suffit que la personne éprouve de très fortes EN, que quelques minutes plus tard son corps commence à sentir mauvais.
*) Dans les rêves ordinaires ou «les rêves conscients» instables (RC) les sensations sont floues et instables. Mais dans les RC stables et accompagnés par de vives PI et «les perceptions hors du corps» (PHC) (appelées autrement «les sorties du corps») les sensations se gardent et deviennent même plus diversifiées, définies, vives et fraîches, résonnent plus avec les PI, et ne sont pas moins stables que lors de «la veille». Par exemple, en sortant du corps on peut se retrouver au sommet d’une montagne enneigée, au froid, et éprouver une sensation tout à fait normale de froid, et en même temps ne pas éprouver de SPN d’»avoir froid», ni d’autres SPN. On arrête d’interpréter faussement «le monde des rêves» comme «une illusion», «irréel», et la lucidité survient alors du fait que ce sont des mondes parfaitement réels et autonomes, dans lesquels les possibilités de voyager dans les PI sont illimitées, insondables. Ce sont des mondes incroyablement ravissants, curieux, diversifiés où l’accès n’est pas en principe disponible pour ceux qui n’ont pas de PI vives, qui choisit d’éprouver des EN et moisir dans le tas puant des mécontentements.
*) Les PI extatiques durables et inhabituellement intenses provoquent une sensation de plaisir intense ainsi qu’une sensation d’excessivité particulière, de «fatigue» spécifique, qui résonnent avec la pensée «mon corps n’est pas encore prêt à telles perceptions» et avec le désir de faire une pause, d’habituer son corps progressivement à de telles PI. Même la fièvre peut monter avec des sensations bizarres de «brûler de l’intérieur». Je nomme cet état «la transformation physique» (TP). Les différences entre la TP et une maladie sont les suivantes:
1) la fièvre vient rapidement, sans entraîner «l’affaiblissement de santé»,
2) lors d’une consultation le médecin ne trouve aucun trouble de santé, tous les paramètres (à part de la température du corps) sont à la norme,
3) Il y a beaucoup de désirs joyeux de TP et de SPI. Il y a le désir de ne plus rester sur place, de courir à travers la forêt, en essayant de le faire on sent que le corps est très faible comme d’habitude lors d’une fièvre.
4) la fièvre résonne bizarrement avec les PI
5) si les PI augmentent, les sensations «fiévreuses» augmentent aussi,
6) la lucidité est accrue, ainsi que la liberté par rapports des mécontentements,
7) les PI naissent très facilement, presque sans efforts
8) la fièvre passe presque instantanément, sans «récupération» progressive.
Les TP moins intenses se passent sans que la température rehausse de manière sensible ou pas du tout. Normalement, la fièvre est caractéristique seulement des dix premières expériences de TP. Plus intense est la sensation «de brûler de l’intérieur» et plus rapide est le rythme de l’adaptation du corps aux PI, plus haute est la température, c’est pourquoi je conseille de ne pas le combattre de peur des conséquences indésirables, mais s’orienter à ses désirs joyeux. D’habitude, le désir joyeux d’arrêter la croissance de la température à l’aide des médicaments apparaît au cas où la fièvre est plus que 39,5 degrés. Suite à des TP la sensation de «fatigue» spécifique provoquée par des PI durables et intenses disparaît, et les sensations merveilleuses de «transparence», fraîcheur, «ravissement du corps» et «plaisir du corps» s’intensifient (ce sont des perceptions différentes).
*) On peut vivre pleinement dans les PI pendant quelques jours et même semaines – une vie très remplie dont la description peut constituer un livre entier, tandis que dans le monde de veille il ne passera que quelques minutes. Cette observation peut être expliquée par le fait qu’après une transformation physique l’intensité de vie augmente considérablement, la vie se remplit de découvertes et de nouvelles nuances de PI. On commence à vivre en une heure plus de choses qu’en une journée avant, ce qui se voit de l’extérieur de la lecture des rapports. On peut en déduire que «la durée du temps» est conditionnée premièrement par l’état du «corps physique» – le moins il y a de SPN et le plus de SPI dans l’ensemble des sensations, la plus intense devient la vie.
*) On peut éliminer les SPN faibles exactement de la même manière que les EN. Progressivement, en s’entraînant, on apprend à éliminer les SPN plus fortes, bien qu’elles apparaissent de plus en plus rarement au fur et à mesure qu’on élimine les EN et éprouve des PI. Par exemple, en ayant une PI on peut rester dans «une position inconfortable» pendant quelques heures – une position dans laquelle même en quelques minutes une personne ordinaire (c.-à-d. celle qui a des EN et le FN) commence à avoir des SPN, et on ne cessera pas d’avoir les SPI et les SPN n’apparaîtront guère. Le dynamisme et la capacité du corps de persévérer lors de l’élimination des EN et l’apparition des PI (surtout extatiques) s’amplifient insondablement – si auparavant tu étais fatigué au bout d’une demi-heure de marche, maintenant tu peux parcourir les montagnes même pendant une journée sans t’arrêter, en continuant, malgré la fatigue musculaire, à éprouver de vives SPI et le désir joyeux de bouger et de prendre plaisir de l’AP. Après avoir réalisé les désirs joyeux de telles, disons, «tâches excessives» les SPN ne surviennent pas, malgré la fait que la fatigue musculaire puisse être grande. Il devient alors clair que «la fatigue musculaire» et les SPN sont des choses absolument différentes, on peut éprouver de fortes SPI en étant très fatigué, jusqu’au point à ne pas pouvoir se relever. La récupération après les efforts se passe très vite.
*) Les désirs joyeux de l’AP (tout à fait conformément aux règles de
manifestations de désir joyeux) ne diminuent pas, si l’on n’a pas à un moment donné de possibilité de les réaliser, et même si l’on est obligé de rester assis sur une chaise des journées entières pendant 6 mois, on se sentira presque aussi merveilleusement et aura un plaisir corporel, comme si l’on parcourait des montagnes, forêts et champs autant qu’on voulait. C’est pourquoi même en étant un handicapé sans bras, ni jambes, alité, on aura un plaisir corporel, des SPI, l’allégresse, la joie musculaire.
*) Si tu fais du yoga, du sport, n’importe quelle autre activité physique, suis certains régimes de sommeil, d’alimentation, etc. non parce que pendant toute la durée de cette activité il y a le désir joyeux de telles sensations, mais partant des concepts «du mode de vie saine», les SPI vont s’affaiblir, et les SPN augmenter. Les SPI se manifestent toujours lors de l’AP impeccable (c.-à-d. lorsque à chaque instant il y a le DJ de cette AP).