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La sexualité

Main page / Page d’accueil / Selection-2005: “Le chemin vers la conscience sereine” / Les sensations / La sexualité

Le contenu

    Le contenu du chapitre:

    05-02-01) L’information générale. Les premiers pas vers le développement de la sexualité.

    05-02-02) L’orgasme. S’arrêter sur le point de l’orgasme. Le réveil de la sexualité illuminée.

     

    05-02-01) Comme le mot «sexualité» désigne une perception particulière qui n’est pas ramenée à une seule et unique chose, en définissant les termes de la sexualité je ne voudrais pas alors «expliquer» ce que c’est que la «sexualité», mais seulement préciser les limites d’emploi des termes divers, puisqu’une rude confusion a lieu dans ce domaine. Le pléonasme en découle inévitablement.

    Je ne veux pas non plus employer les mots «homme», ni «femme», car ils s’associent fort avec l’hypocrisie, la sexualité morte ou complètement mécanique, l’attitude négative (AN) envers le sexe, mais j’utilise les mots «garçon» et «fille».

    Pour désigner l’organe sexuelle de l’homme j’emploie le mot «queue» dans le livre, quoique entre les museaux le mot «bite» soit utilisé – une fois l’association avec l’agressivité et grossièreté, sous entendues au moment de leurs emploi, enlevée, il s’avère que, du point de vue purement phonétique, ce mot résonne beaucoup plus avec la sexualité, que le mot «queue», «phallos», «l’organe sexuelle», etc. Pour désigner l’organe sexuelle de la femme j’utilise dans le livre le mot «chatte» (ce qui est aussi la désignation employée entre les museaux).

    J’utilise aussi dans le livre le terme «faire l’amour», bien que entre les museaux il ne soit pas utilisé, car il sonne très mécaniquement, et ce qu’on dit c’est «baiser» – puisque ça résonne plus avec la légèreté, le jeu, l’ouverture.

     

    Les perceptions sexuelles comprennent tout l’ensemble des sensations spécifiques qui ne se résument pas en d’autres perceptions. Les caractéristiques des perceptions sexuelles:

    a) ce qui est désigné par les mots «plaisir sexuel», «volupté». Lors du processus du développement de la sexualité et des PI, le plaisir commence à résonner fort avec les PI du secteur du Ravissement (voir ci-dessous), jusqu’à l’apparition de la perception particulière de la transformation du plaisir en PI.

    b) les gestes à caractère spécifique donnant du plaisir, comme par exemple, les jeux avec la queue, la chatte, la queue dans la chatte, etc.

    c) certains endroits du corps où il y a le plaisir (au début du développement de la sexualité ils sont limités particulièrement fort au niveau de la queue, de la chatte, des fesses, des mamelons).

    d) la résonance avec les PI.

     

    Les gestes sexuels ont le but d’éprouver, maintenir ou augmenter les perceptions sexuelles.

     

    L’excitation sexuelle (ES) est une perception accompagnée par:

    a) un plaisir sexuel,

    b) chez les garçons – l’érection (le gonflement de la queue), chez les filles – le gonflement (des lèvres) de la chatte. Lors d’une excitation sexuelle forte du liquide commence à s’écouler de la chatte et la queue.

    c) l’épicentre de l’excitation sexuelle se trouve dans la chatte/la queue même, comprenant le niveau un peu plus haut que la base de la chatte/la queue, et résonne avec les mots «fort», «passionné», «dur».

    d) le désir fort des sensations supplémentaires, désignées par le terme général «faire l’amour», survient – de mettre la queue ou le doigt dans la chatte, l’anus, la bouche, regarder dans les yeux, parler sexe, toucher les corps l’un de l’autre, lécher, embrasser, sucer, mordiller, tripoter, etc., et la plus forte est l’excitation sexuelle, le plus fort est le désir de sensations fortes au niveau de la queue/la chatte, d’approcher le point d’orgasme et l’éprouver. Si lors de l’excitation sexuelle les PI ont lieu, le désir de jouir s’affaiblit, et le désir de prolonger les rapports et d’avoir les sensations érotiques (voir ci-dessous) et sexuelles diverses augmente.

     

    Le désir sexuel (DS) est un désir d’éprouver l’excitation sexuelle. La réalisation du DS se fait par l’accomplissement des gestes sexuels.

     

    (Le paragraphe facultatif: il est curieux de faire une comparaison avec la sensation du goût. Quand je veux manger du fromage, j’imagine la vue et le goût du fromage, mais qu’est ce que ça veut dire «j’imagine le goût du fromage» ? Ca veut dire justement «je suis en train de ressentir le goût du fromage», seulement il est faible et instable. Et qu’est ce que ça veut dire «j’imagine le fromage» ? C’est qu’il y a maintenant «une image visuel du fromage, je vois le fromage», seulement de manière faible et instable. C’est justement ces faiblesse et instabilité du goût et de l’image, ainsi que l’absence des perceptions adjointes (comme par exemple, la sensation de satiété) qui nous permettent de ressentir le goût du fromage soit comme «réel», soit comme «imaginaire», mais il n’y a pas de raisons de croire qu’il n’est pas possible en principe de faire apparaître ces perceptions adjointes. Normalement, il est difficile d’accepter cette idée – de prendre conscience du fait qu’»en imaginant le goût du fromage» on est en train de ressentir le goût du fromage. Mais faisons une comparaison avec le DS – quand il y a un DS, je peux imaginer une jeune fille dénudée et l’ES vient à ce moment là! Ce mécanisme est fortement utilisé pour faire apparaître l’ES, les gens imaginent, regardent des photos, films, dessins animés. Et personne ne met en doute le fait que l’ES qui apparaît est une vraie ES).

     

    L’excitation érotique (EE) est une telle perception sexuelle qui:

    a) ne provoque pas d’érection, ni de gonflement (des lèvres) de la chatte, ni d’écoulement du liquide de la queue/la chatte (bien sûr, que l’érection/gonflement ont lieu lors de l’excitation érotique au cas où il y a l’excitation sexuelle en même temps)

    b) l’épicentre de l’EE n’est pas dans la queue/la chatte, il peut y en avoir plusieurs – le plus souvent au fond du bassin, au centre de la poitrine, de la gorge, le cœur, et elle résonne plus avec les mots «doux», «tendre», «emmitouflant»,»lumineux».

    c) le désir de sensations supplémentaires n’est pas si fort et obsédant que lors de l’ES, les sensations au niveau de la queue/chatte ne sont pas favorites pour augmenter l’EE. La situation où l’on «veut plutôt vouloir faire l’amour» que «faire l’amour» est assez typique, surtout cela concerne les sensations au niveau de la queue/la chatte, et beaucoup moins les attouchements légers (caresses), regards, conversations.

    d) l’EE résonne beaucoup plus fortement et distinctement avec de nombreuses autres PI que l’ES.

    Le désir érotique (DE) est un désir d’avoir l’EE.

    Le désir sexuel mécanique (DSM) est un désir qui n’est pas accompagné par les PI, mais provoqué par les mécontentements suivants:

    a) des concepts, par exemple, si le concept du «devoir d’époux» a lieu, le mari commence à faire naître le DS envers sa femme de façon spasmodique, en utilisant les méthodes habituelles, comme la masturbation, l’image d’une autre femme à la place de la sienne, la réaction automatique à la vue des parties du corps dénudées, etc. D’abord, les DE disparaissent, et finalement, cela mène à ce qu’un homme arrive à bander sans avoir un DS, puis, à la vitesse catastrophique, il se retrouve impotent (lorsqu’il veut avoir un DS et l’ES et n’arrive pas à bander), jusqu’à la disparition complète de DS et ES. Le femme, en se forçant d’avoir un DS ou en imitant l’ES, ou tout simplement en écartant les jambes, suite à ce concept, ou à n’importe quel autre, atteint le même résultat.

    Ou bien, si c’est une femme qui a envie d’un homme, il peut penser que ça ne relève pas d’un «vrai homme» de ne pas en avoir envie, qu’un «vrai homme» «doit» vouloir faire l’amour.

    b) la peur de l’AN de la part de son partenaire, des conséquences de cette AN

    c) d’autres EN, par exemple, en se sentant mal à l’aise ou se culpabilisant à refuser de faire l’amour, la personne se force littéralement à vouloir le faire.

    d) d’autres désirs mécaniques, par exemple, une femme, en souhaitant d’obtenir un service quelconque de la part d’un homme, lui permet d’utiliser son corps en échange, sans avoir de DS elle-même.

    e) une réaction automatique à des provocateurs typiques (fétiches), il arrive qu’il suffise qu’un homme voie une femme aux cheveux longs qu’il a tout de suite un DSM envers elle, sans connaître ses autres qualités,

    f) la compensation, quand, par exemple, après avoir durement supprimé les DS durant toute enfance, adolescence, etc., le DSM apparaît envers chaque femme rencontrée, devient oppressant, fatiguant, déclenche des EN, et la relation sexuelle elle-même a un seul but d’atteindre l’orgasme vite presque sans aucune composante érotique.

    Voir les spécificités des désirs mécaniques dans le chapitre correspondant.

    Les DSM, ainsi que les actes sexuels motivés par les DSM, peuvent s’accompagner, ou pas du tout, par un plaisir très faible! C’est justement pour cette raison que beaucoup aspirent à un orgasme rapide, à «se libérer». Le DE et le DS joyeux sont toujours accompagnés par le plaisir.

    Le désir sexuel joyeux (DSJ) est un désir qui n’est pas provoqué par les mécontentements, mais est un désir joyeux (voir le chapitre sur les désirs), c.-à-d. il est accompagné par l’anticipation, enthousiasme et d’autres PI.

    Lorsqu’il n’est pas nécessaire de parler des DSM, DSJ et DE séparément, je mettrai tout simplement «le DS», ce qui sous entendra l’un et/ou l’autre désir – cela sera clair dans le contexte.

    Le développement de la sexualité est un processus qui comprend:

    *) l’intensité accrue du plaisir sexuel et érotique,

    *) l’élargissement du spectre, ou de «la profondeur» (de la quantité des nuances) des sensations sexuelles et érotiques.

     

    Par habitude les gens ne distinguent pas les perceptions sexuelles diverses en mettant tout dans la même assiette sous le nom de «l’excitation sexuelle». La raison de cette ignorance repose dans sa grande partie dans la sexualité mécanique. Vu une quantité énorme des mécontentements liés aux relations sexuelles, les gens ne savent quasiment rien de leur sexualité, possèdent une diversité minime des perceptions sexuelles et ont une expérience pitoyable des relations sexuelles, même en ayant de nombreux partenaires sexuels, puisque cette variété des perceptions sexuelles est limitée chez eux par un spectre extrêmement homogène du «permis», «obligé» et «relativement admis», par conséquent, leur sexualité est morte, soumise, des contradictions détruisantes et puissantes entre les DSM et les interdictions conceptuelles de les réaliser apparaissent, l’absence d’expérience de distinction des perceptions sexuelles bloque les DSJ en les empêchant de se manifester et se réaliser, car les désirs ne peuvent se former qu’envers quelque chose de concret, ressortie sur le fond des autres, et quand il n’y a pas de distinction, ni de désirs joyeux forts et définis, il n’y a pas de développement.

    Pour que le développement sexuel démarre et progresse activement il est souhaitable d’arriver à distinguer les perceptions suivantes (en faisant l’amour):

    *) l’excitation sexuelle,

    *) l’excitation érotique,

    *) le désir sexuel mécanique,

    *) le désir mécanique d’accroître le désir sexuel,

    *) le désir sexuel joyeux,

    *) le désir mécanique d’accroître le désir sexuel joyeux,

    *) le désir joyeux d’accroître le désir sexuel joyeux,

    *) le désir mécanique de réaliser le désir sexuel mécanique,

    *) le désir mécanique de réaliser le désir sexuel joyeux,

    *) le désir joyeux de réaliser le désir sexuel joyeux,

    *) la réalisation du désir sexuel mécanique,

    *) la réalisation du désir sexuel joyeux,

    *) l’excitation érotique,

    *) le désir érotique,

    *) le désir mécanique d’accroître le désir érotique,

    *) le désir joyeux d’accroître le désir érotique,

    *) le désir d’accroître et approfondir l’excitation érotique.

    Ces perceptions sont étroitement liées entre elles, mais c’est les perceptions différentes quand même, susceptibles de se manifester séparément l’une de l’autre.

     

    Les trois faits suivants sont extrêmement importants:

    1) l’ES, l’EE, le DSJ et le DE, le désir joyeux de les accroître et réaliser, ainsi que leur réalisation – tout ça résonne avec les PI,

    2) la suppression des perceptions sexuelles quelconques diminuent les PI et augmentent les EN,

    3) l’élimination de DSM résonne avec les PI.

    (Vous pouvez trouver la différence entre la suppression et l’élimination dans le chapitre «Emotions». Ne pas comprendre la différence entre «la suppression» et «l’élimination» veut dire ne pas comprendre la pratique de la voie directe).

     

    Ces trois faits sont indélébiles, car parfaitement confirmés par tous les museaux, qui se sont mis à explorer leur sexualité, indépendamment de leur niveau de compréhension du début – soit-ce un museau sexuellement open au début de la pratique (à comparer à un niveau moyen) ou «coincé» par ses peurs, concepts, l’attitude agressive envers le sexe. Il serait difficile de surestimer l’importance de ces faits, car 100% de gens sans exception éprouvent de l’AN envers le sexe – tout simplement chacun la manifeste envers différents aspects de la sexualité et avec une intensité différente. Chacun a ses faux concepts, transmis automatiquement, sur ce qui est «naturel» ou pas dans les relations sexuelles, ce qui est «pervers» ou «dans la norme», «correct» ou «incorrect», etc. Un nombre gigantesque de concepts et d’EN se concentre autour du domaine du sexe. Peu importe pourquoi c’est ainsi, il est important de savoir clairement comment s’y prendre – repérer et dissiper les concepts concernant le sexe, éliminer les EN, qui surgissent à l’idée du sexe ou en faisant l’amour, mettre en évidence les DS et les réaliser, apprendre à distinguer les perceptions sexuelles.

     

    Introduisons la notion des «zones érogènes». Ce sont des parties du corps réceptives au toucher et aux caresses de la part de quelqu’un qui nous excite et lors de la masturbation. Il est considéré à tort que les zones érogènes sont «attribuées d’avance» et limitées principalement au niveau du sexe. Au fur et à mesure que la sexualité se développe, le corps commence à se réveiller – de nouvelles parties du corps s’ajoutent au zones érogènes prononcées, jusqu’à ce que le corps entier n’y soit inclus. Cela ressemble au réveil après une anesthésie – une partie du corps morte, qui ne ressentait rien, se ranime tout à coup. L’apparition d’une nouvelle zone érogène stimule, à son tour, davantage le développement de la sexualité et de sa capacité de résonner avec les PI.

    Comme les gens sont infiniment restreints par les interdictions conceptuelles, le premier pas dans le développement de la sexualité est de réaliser ses fantaisies sexuelles (FS) et DS sans limites, et ensuite en obtenant de l’expérience on commence à distinguer les DSM et les DSJ et choisir ce qui est plus agréable. La réalisation d’un DS demande de surmonter le concept du «non naturel», «indécent», «pervers» – tous ces mots ne signifient absolument rien, ce qu’on peut comprendre en analysant le fait que dans les cultures différentes l’attitude envers les manifestations diverses de la sexualité est aussi différente. Par exemple, dans le monde arabe une femme sortie dehors en décolleté ou les genoux en l’air est considérée comme «une pute». En Indes, si une fille sort en short, toute la rue va siffler et gueuler à son passage. Sur les plages de l’Ukraine on peut se promener en maillot de bain, mais il suffit de passer la frontière (souvent imaginaire) de la plage et se retrouver ainsi dans un village, on court le risque de recevoir des pierres et des bâtons de la part des vieilles du village. En Russie la sodomie est considérée comme une perversion extrême, et les homos de tout sexe sont ouvertement réprimés. Dans presque le monde entier les relations sexuelles à plusieurs sont considérées comme perverses. Il n’existe presque pas de pays au monde où l’on pourrait faire l’amour ouvertement dans la rue, ou au moins sortir dehors nu – cela est qualifié comme un crime. Les relations sexuelles avec les enfants sont proscrites dans tous les pays maintenant, et si un ado est moins jeune que certain âge (14-16-18 ans), les relations avec lui, même volontaires de sa part, sont considérées comme viol. Et même garder la pornographie d’enfants est un crime, qui peut être suivi par une démolition complète de la vie du délinquant. Avec ceci, on essaye de ne pas voir le phénomène suivant connu par tout le monde – que les relations sexuelles avec les enfants étaient dans la norme dans la Grèce et la Rome antiques, et il n’y a pas de raisons de croire que les enfants en souffraient. Le fait que n’importe quelle personne sexuellement développée éprouve une forte excitation sexuelle et/ou érotique provenant des FS liées aux relations ou aux caresses avec des enfants et adolescents est uniformément renié, et il n’y a rien d’étonnant, puisque les enfants et adolescents sont beaucoup plus sensuels, que les adultes, beaucoup plus actifs sexuellement et érotiquement et libres des concepts meurtriers.

    La prostitution est illégale presque partout en ce moment, mais ce n’est qu’un des moyens de vendre son corps, et n’importe quel autre travail est aussi un moyen de vendre son corps, son intelligence, etc. Il y a beaucoup de personnes (parle à tes parents, grands parents) qui croient que les rapports dans la nature, dans la position agenouillée, ou 69, sans parler des autres positions, ou avec la lumière, hors du lit et pas en pyjama sont pervers. Et en général, le sujet du sexe, bien qu’il ne soit pas défendu officiellement, est considéré tabou, même si tu racontes comment tu as fait l’amour à la personne aimée. Imagine la réaction des gens s’ils voient au milieu de la rue, sur l’herbe, un couple en train de faire passionnément l’amour ? La haine, l’agression, le mépris, la honte – tout est possible, sauf le plaisir et la sympathie.

    Ce sujet est inépuisable, mais je pense que même un examen superficiel des cultures modernes suffit pour comprendre que souvent ce qui est considéré pervers et criminel dans un pays, est admis en tant qu’une norme dans un autre. C’est pourquoi je propose de mener un tel examen soi-même pour pouvoir dissiper des concepts durs.

    Encore un concept répandu est de croire que les enfants peuvent être rendus «pervers» – encore un mot qui fait peur et qui n’a aucun sens. On parle aussi à quel point «le développement sexuel prématuré est nuisible». Je me demande qui et comment décide quel développement est prématuré ? Je crois que si un enfant aime et veut faire l’amour sous une forme quelconque, cela veut dire qu’il est mature physiologiquement pour cette forme d’amour. Si un enfant s’intéresse à un livre de maths, il est alors assez grand pour les maths. Si l’on veut favoriser son développement, apprenons-lui: informons-le sur les maladies sexuellement transmissibles et comment s’en protéger, comment ne pas tomber enceinte (ce qui n’est pas pertinent avant 9-10 ans), apprenons-lui les possibilités qui existent dans l’amour. En préservant les enfants du sexe, les adultes ne leur rendent pas vraiment service, mais sous la forme de préoccupation ils manifestent leur attitude intolérante envers le sexe en général, et les résultats sont catastrophiques: la sexualité déprimée, les PI oppressées, la formation des DSM forts qui sont en contradiction avec les concepts appris et l’AN envers le sexe. Qu’on le veuille ou pas, le fait est indéniable – la plupart des enfants commencent à vouloir faire l’amour sous une telle ou telle forme à partir de 3-5 ans, et la suppression des DS les 15 années qui suivent mènent à des résultats catastrophiques.

     

    En réalisant ses DS il faut faire attention à ce que: a) ça ne transgresse pas la loi, et b) ça soit fait si possible hors du regard public, sinon les conséquences indésirables sont possibles, car même les formes légales de sexualité sont considérées comme une indécence qui est à faire en cachette.

    A présent il n’est pas difficile de trouver des partenaires qui souhaiteraient pratiquer la même forme des relations sexuelles, qui t’intéresses, toi – sur de nombreux forums sur Internet il est facile de trouver un partenaire plus ou moins convenable, même si tes FS sont très hors normes.

    En réalisant ses DS on peut découvrir que nos FS sont trop pauvres, qu’une certaine censure intérieure ne laisse pas la sexualité se manifester librement. Le moyen efficace de résoudre le problème est de se masturber. En se masturbant il faut s’approcher au point frontalier de l’orgasme et se laisser fantasmer librement, imaginer les choses les plus excitantes, les noter en détails, et ainsi la zone morte sera surpassée pas à pas. Pour développer ses FS il est aussi efficace de regarder des photos porno, des vidéo, des récits – Internet contient un énorme quantité de ce matériel. (Par exemple, sur http://a14a.com, www.xnxx. com/porn.php, etc.)

    Il n’y a rien de «honteux», puisque le «honteux» c’est ce qui fait honte, habituellement, quand on le fait, dans les cultures différentes ces habitudes varient essentiellement, vu les automatismes établis dans une région en question. Elimine l’EN de la honte, et tu verras que les actes peuvent être agréables pour toi ou pas, officiellement acceptés ou jugés, et le mot «honteux» n’a aucun sens hors de l’habitude mécanique d’avoir honte, qu’on peut tout simplement éliminer pour avoir plaisir. Les rapports sexuels à plusieurs, la sodomie, les rapports oraux, en public, avec de la violence et du sadisme, homosexuels ou bisexuels, aux jeux de rôles, en utilisant les imitateurs phalliques ou d’autres «jouets», en déguisant les garçons en filles et vice versa, avec des ados (de l’âge légal) ou des vieux, avec des gens inconnus, dans des endroits saugrenus et des situations extraordinaires, les rapports avec une putain ou au contraire – dans le rôle de putain… si toi et ton partenaire, vous êtes excités par ce que vous faites, si vous vous faites plaisir et souhaitez continuer – faites-le, et votre sexualité se développera, éliminez de nombreux épouvantails folkloriques sous les noms de «la punition du ciel», «la mauvaise karma», «des vers énergétiques», «de l’énergie gâchée», «des cheveux sur les paumes», etc.

    Faire l’amour qu’avec un partenaire est considéré comme «une vertu», mais ce n’est qu’un faux concept. Personne ne croit que c’est «pervers» que de jouer aux échecs ou parler à des centaines de partenaires, de chercher de nouveaux partenaires pour jouer aux échecs, puisque chacun a sa manière de jouer, on peut apprendre chez beaucoup et apprendre soi-même aux autres. Mais pourquoi n’est-il pas clair alors que les affaires du sexe sont exactement pareilles ? Se limiter à un partenaire dans les rapports est la même chose que de parler toute la vie à une seule et unique personne, ou lire un seul livre – serait-ce intéressant ? Ton intelligence, avancera-t-elle ? Prendrez-vous plaisir à être ensemble ? Essaye.

    Les concepts sur le «mal» qu’apporte la masturbation sont très répandus. Il n’y en a rien à dire – selon l’expérience, la masturbation est souvent très excitante, y compris lors des rapports sexuels.

    Il y a beaucoup de filles qui n’éprouvent pas d’orgasme – tellement leur sexualité est opprimée et leurs rapports sont ennuyeux. Pour elles, bien sûr, le premier objectif est d’apprendre à jouir, et à cette fin il faudrait surmonter ses complexes, ses peurs et commencer à faire l’amour autant qu’on veut, avec qui on veut, et au moment où l’on veut. Il est nécessaire de ne plus être polie dans les rapports, arrêter de faire quelque chose par politesse, pitié, malaise, faveur. Il faut observer ses désirs soigneusement, ne pas arrêter à se poser la question sur ce «que je veux maintenant ?» «est-ce que je fais maintenant ce que je veux ?», de ne plus faire ce qu’on ne veut plus. Discutez de ce que vous voulez à un moment donné, cherchez les coïncidences dans les DSJ, ne soyez pas insincères, le résultat sera alors la sexualité qui se développera vite. Au début cela peut entraîner un dérèglement dans le déroulement mécanique de votre vie sexuelle, et si lui, il n’est pas content et exprime un mécontentement plus ou moins poli de ton comportement inattendu en essayant de te convaincre indirectement ou pas «qu’il faut s’entendre l’un avec l’autre», cela veut dire que: a) il se sent beaucoup mieux quand tu suis, tel un mécanisme obéissant, tous ses désirs, b) lui-même est insensible dans les rapports, autrement il saurait à quel point l’amour devient mort quand on ne réalise pas ses DSJ, en faisant des choses par mécontentement, c) il n’est pas intéressé par le développement sexuel, d) ni par PI, ni la pratique d’élimination des mécontentements non plus.

    Les rapports sexuels des gens ordinaires sont indéniablement liés à l’inquiétude sur ce que l’autre pense et ressent. On croit que ne pas se soucier de son partenaire c’est être insensible. Mais cette préoccupation est provoquée non tellement par le désir de se faire plaisir et faire plaisir à l’autre, mais plutôt par l’envie d’être apprécié, la peur d’AN de la part de partenaire, le manque de confiance en soi, la peur de faire mal, d’offenser. Mais pourquoi s’en soucier ? Fais ce que tu veux et prends y plaisir toi-même et à faire plaisir à l’autre. Si un garçon veut quelque chose, il te le dira, et tu pourras le réaliser ou pas, si vos désirs ne coïncident pas, et continuer à faire ce que tu veux, ou bien arrêter les rapports, s’il se trouve que vos désirs sont trop différents. Il est très apprécié d’être «délicat», parce que les gens ont peur d’exprimer leurs désirs, ils ne font presque jamais ce qu’ils veulent, et si tu dis «je ne veux pas ça maintenant», toi-même tu auras un éclat d’EN (la peur d’AN, la culpabilité, la pitié à l’égard du partenaire, etc.), et la boule d’EN mutuelles, la vexation, la pitié envers soi-même partira du garçon envers toi. C’est pourquoi on croit qu’un bon «amant» sait prédire les désirs de son partenaire, les prévoir, mais diriger le partenaire en disant «maintenant je veux ceci, et pas cela» n’est pas bon, c’est «honteux».

    Pour «résoudre» ces problèmes on invente des formes habituelles des relations sexuelles. Pendant la période d’adaptation mutuelle, en se faufilant entre les EN et des concepts innombrables, les gens trouvent de tels scénarios des rapports qui leur procurent un certain plaisir, et ce scénario devient alors refuge – on a alors peur de faire un pas dans une autre direction, puisqu’on aura toutes les adaptations à refaire, mais baiser – on le veut maintenant, et pas dans une semaine, lorsqu’on aura arrivé à comprendre, à l’aide des indices et des signes, qui aime faire quoi. C’est pourquoi un plaisir garanti tout de suite est mieux… Cela aboutit à ce que le scénario devienne monotone, et une jouissance rapide semble une seule issue.

    Les partenaires se sentent obligés à se le faire voir – à quel point ils sont bien, car si tu ne gémis pas, ne roule pas les yeux, ne le caresse pas, le garçon pensera que tu n’aimes pas, et soit il t’en voudras et arrêteras de faire ce que tu aimes à ce moment là, soit arrêteras de faire ce qui lui plait à lui, et tu le plaindras.

    Les actions qui aident à révéler les DSJ:

    1) Casse le concept des rapports longs. On croit que, une fois les rapports commencés, le plus longtemps ça dure, le «mieux» c’est. Rien de tel. Ce qui excite le plus souvent c’est les rapports courts et instantanés: il s’est approché, baissé la culotte, léché la chatte ou les jambes et a continué son chemin. Elle est venue, touché la queue, l’a caressée 10 secondes, jusqu’à ce qu’elle bande et est partie. Il est venu, enlevé la culotte, mis la queue, retiré et est parti. C’est possible à faire même des dizaines de fois par jour, et c’est cent fois plus excitant que l’obligeance des rapports longs – une fois la queue mise, il faut baiser le plus longtemps possible, s’approcher de la jouissance et en approcher le partenaire, ça ne se fait pas – l’enlever comme ça et partir, il faut caresser, il faut ceci, cela…

    2) Casse le stéréotype de l’attention absolue. On croit que si l’on baise, on doit concentrer son attention exclusivement sur le partenaire. Rien de tel. Afin de casser le stéréotype, essaye les formes des rapports où l’un des partenaire écoute de la musique, écrit, grignote une pomme, raconte quelque chose, et l’autre le baise à ce moment là ou le lèche, suce, embrasse.

    3) Dites l’un à l’autre ce que vous souhaitez à ce moment là. Dirigez l’un l’autre, lorsqu’un partenaire fait quelque chose différemment de ce que tu veux. Aidez-vous à ressentir mutuellement vos corps.

    4) Les jeux de rôles. Il y a de multiples versions et la sexualité se réveille très activement, puisque quand tu joues un rôle, le poids des contraintes, qui te sont caractéristiques dans ton rôle habituel, s’en va tout de suite, et tu ne le sauras jamais en avance, puisque ces contraintes sont attachées à toi à mort et tu ne les remarques même pas. Si, par exemple, tu joues une petite fille séduite par un grand garçon, tu n’as pas alors besoin de maintenir l’image d’une fille expérimentée, tu deviens inexpérimentée «légalement», celle qui ne sait ni connaît rien, et cela peut te permettre d’avoir un éclat inattendu de plaisir. Ou bien, si tu joues le rôle de pute, tu n’as pas besoin d’être tendre et aimante, ce qui est demandé d’une pute est de tripoter la queue, sucer et écarter les jambes – et c’est tout, après tu peux ne rien faire, regarder la télé, et ce n’en est pas moins étonnant qu’un tel rôle peux emmener un vif éclat de DS et de plaisir, puisque toutes les contraintes de tendresse, attention et soin sont enlevées. Si vous jouez au viol, idem: lorsqu’un garçon viole une fille, il s’agit pas de tendresse, le plus important est de la mettre et baiser, pas besoin de répondre aux stéréotypes sociales, et quand on joue un violeur véridique, on peut avoir un grand plaisir, et quand ta copine joue bien le rôle de victime, elle peut avoir aussi un afflux puissant de DS et de plaisir du fait qu’elle est libre – personne n’attend rien d’elle, elle n’a pas à montrer quelque chose, personne ne la jugera – puisqu’elle est «violée», et ça ne l’appartient pas de changer les choses, c.-à-d. elle n’est pas responsable de ces rapports, et la censure dans la tête qui dicte «ce n’est pas bien», «n’est pas décent», «d’abord il faut ceci, puis cela» n’a rien à dire – personne ne l’écoute, il n’est pas possible de suivre ses contraintes, car il n’y a pas de choix.

    Le rôle d’un idiot (idiote) est très intéressant – en jouant bien une idiote, on s’enlève le poids de la préoccupation «comment ne pas avoir l’air d’une idiote». Ce qui peut aussi provoquer un joyeux éclat de DS.

    L’état de liberté sexuelle (et pas que sexuelle) lors des jeux de rôles peut être mémorisé et emprunté selon l’envie.

     

    Le moyen efficace de mettre ses anciennes peurs et l’AN envers le sexe en évidence est de revivre dans l’esprit ses histoires de l’enfance – c’est justement dans l’enfance qu’elles se forment.

    Il est judicieux de trouver les amis avec qui tu pourrais réaliser tes DS, discuter et réfléchir aux expérimentations. De l’extérieur il est parfois plus facile de voir les mécontentements qui sont tellement attachés à toi que tu les acceptes comme ta partie indélébile. Tout seul il est plus difficile de renoncer à ses stéréotypes, mais en observant les autres le faire, cela réussit beaucoup plus facilement.

     

    Lors de la réalisation d’un certain DSM il se peut que «sa queue de combustion» se prolonge trop longtemps. C’est-à-dire qu’on est attiré par une certaine forme de relations sexuelles quand on y pense, mais au début de la réalisation l’intérêt diminue rapidement, l’excitation est succédée par l’indifférence. Mais une ou deux jours plus tard ces fantaisies excitent de nouveau, et tout recommence en boucle. La raison de ça est une forte habitude mécanique de vouloir pratiquer cette forme de rapports sexuels créée au moment où l’on s’interdisait tout. Je voudrais alors introduire la notion de «la demi décomposition» de DSM – c’est une étape de la réalisation de DSM où le désir joyeux d’éliminer ce DSM est plus fort que le désir de le réaliser. L’élimination de DSM se passe comme celle d’EN (voir la partie sur les EN).

     

    Les changements importants ont lieu au fur et à mesure qu’on réalise ses FS et DS:

    a) les préférences se forment. Certaines formes de relations sexuelles ne semblaient attractives que dans l’imagination, mais dans la réalité elles intéressent peu, et au contraire, ce qui n’attirait pas du tout, se révèle comme une source de plaisir infini.

    Par exemple, on peut devenir excité lorsqu’on imagine qu’on viole une fille (c’est un FS assez courant pour les garçons comme pour les filles, puisque le viol présuppose l’absence absolue des «relations», qui sont considérée comme une condition sine qua non dans une société hypocrite, et dont l’inévitable condition pour pouvoir faire l’amour est si fatigante), mais une tentative réelle de viol (ou même un enregistrement d’un viol) peut aider à comprendre que dans ses FS on supprimait les EN gigantesques éprouvées par une fille violée, et ça se trouve que ses souffrances ne t’excitent pas du tout. Néanmoins, en ayant une AN envers un viol tu peux découvrir que le jeu de viol (y compris à plusieurs), quand c’est toi la victime, t’excite beaucoup.

    b) les DSM et DSJ sont plus faciles à distinguer, la force des DSM diminue, il vient le désir joyeux d’éliminer le DSM au fur et à mesure que son caractère mécanique devient évident, et l’expérience montre que la réalisation d’un DSM n’apporte pas le niveau souhaité du plaisir.

    c) les rapports sexuels cessent d’être «rapide» et «ennuyeux» – on découvre une énorme richesse des sensations érotiques et sexuelles, des PI qui résonnent avec, et le désir de ne pas avoir d’orgasme le plus longtemps possible survient, la chose qui paraissait avant comme le but ultime des rapports.

    d) une grande multiplicité de DS apparaît – il n’y a plus de désir automatique de faire l’amour et jouir. Par exemple, dans une situation une jeune fille va provoquer une envie de la regarder et éprouver de l’EE, une autre donnera envie de la toucher, la troisième –l’envie de la caresser, la quatrième – se rouler ensemble tout nus, la cinquième – la baiser, etc.

    e) la réaction sexuelle mécanique à des formes et caractéristiques extérieures disparaît – parfois, une jeune fille avec le physique de mannequin ne provoquera aucun désir, mais en voyant une autre, on a un puissant DS et DE, bien qu’elle ne soit pas habillée à la mode, ni possède un physique de top modèle, pas celui qu’aurait une belle fille selon mes concepts. Ainsi les schémas conceptuels rigides s’en vont.

    f) le corps se réveille – il y a plus de zones érogènes, le spectre et l’intensité des sensations augmentent.

    g) le caractère spasmodique des DS disparaît. Si auparavant un DS pouvait saisir complètement l’attention indépendamment de l’envie (en raison de la compensation), maintenant ce n’est qu’un désir joyeux parmi d’autres.

     

    05-02-02) Ce n’est que lors des premières étapes de la réalisation des DS que la jouissance est un but ultime. Progressivement, lors du développement sexuel on veut de plus en plus la remettre à plus tard, car les conséquences de l’orgasme ne sont pas souhaitables en majorité, et l’état de la forte excitation est très agréable. C’est pourquoi survient le désir joyeux de ne pas jouir le plus longtemps possible, rester au point de l’orgasme, éprouver un fort DS et le réaliser en se faisant plaisir. Ce désir s’oppose au fort DSM d’avoir un orgasme («jouir»).

    Lorsqu’on essaye de s’arrêter au point de l’orgasme, on découvre qu’on en est dépendant, tel un toxico, et que surmonter le désir spasmodique de jouir est aussi dur que surmonter n’importe quelle autre dépendance – le plus prêt on est de l’orgasme, le plus fort est le DSM de jouir.

    Les mauvaises conséquences de l’orgasme:

    *) la régression rapide de DS, il n’est plus possible d’éprouver un DS ce jour-ci, ni, peut-être, le lendemain, ni même le surlendemain,

    *) la régression particulièrement rapide d’EE,

    *) la régression rapide des PI, souvent même catastrophique. Le premier jour ou deux on peut même constater un éclat de PI (ce qui est possible chez ceux qui ont les PI très rarement), mais les 2-3-4 semaines suivantes un vide complet s’installe. La joie de vivre égale zéro.

    *) le vide particulièrement catastrophique survient dans les PI extatiques (PIE) – elles peuvent disparaître pour 4-6 mois.

    *) le désir d’éliminer le FN et les EN diminue brutalement, ce qui provoque la croissance rapide du FN, des EN et de l’EEN,

    *) la santé se gâche – les maladies chroniques s’aiguisent, on attrape facilement la grippe, la fatigue s’installe et on est plus susceptible au traumatisme.

     

    L’entraînement qui aide à surmonter le DSM de jouir:

    1) l’exercice avec de la masturbation est très efficace. Le but est de prolonger le temps qui se passe entre le début de la masturbation et le moment où l’on ne peut plus se retenir et est obligé à s’arrêter. La masturbation est très pratique vu qu’on peut diminuer instantanément, ou arrêter complètement, la tension pour la période qu’on veut, ce qui est très difficile lors des rapports normaux.

    2) «Stop»-exercice. On fait un accord avec le partenaire comme quoi quand on dit «stop», il s’arrête tout de suite complètement et attend sans bouger jusqu’à ce qu’on puisse continuer. On peut utiliser un autre signe, si l’on ne veut pas dire «stop» tout le temps ou la bouche est occupée par la queue, disons, un coup léger signalant «stop», un autre coup pour recommencer.

    3) Il faut avoir une détermination de ne pas jouir jusqu’à ce que tu décides de le faire. Rien ne marche si, au moment de s’approcher de l’orgasme on commence à penser à peu près ça: «je vais juste céder cette fois-ci et jouir, et la prochaine fois je me retiendrai coûte que coûte».

     

    Comme la notion d’»orgasme» a un sens très vague, et j’ai souvent entendu les interprétations différentes du terme, je voudrais le définir moi-même. Pour un garçon les signes de l’orgasme sont: 1) l’éjaculation, + 2) la sensation aigue de plaisir – soit en même temps, soit séparément. Pour une fille c’est une forte sensation de plaisir + (pour quelques-unes) une humidification abondante de la chatte.

    Pendant la pratique de l’arrêt au point de l’orgasme («PAPO») tôt ou tard on arrive à ressentir le point de stabilité avant l’orgasme. Il se trouve que, une fois le désir mécanique de jouir surmonté, on peut faire l’amour aussi longtemps qu’on veut, en s’en approchant et s’éloignant. On remarque également que les sensations sexuelles deviennent plus vives, acquièrent de multiples propriétés, et le désir d’avoir ces perceptions co-opère avec le désir de se retenir de l’orgasme.

    Après avoir joui il est absolument déconseillé d’avoir les EN à ce sujet, car cela ne fera qu’accélérer la récession et favoriser la stagnation dans le FN. Acquiers l’expérience de faire les efforts d’élimination d’EN et de provocation des PI dans les circonstances difficiles, lorsque le résultat important ne se manifeste pas – entraîne ainsi la détermination. Utilise le fait que tout de suite après l’orgasme on peut avoir un afflux de PI – concentre-toi sur elles le plus longtemps possible.

     

    La grande expérience des museaux prouve que la PAPO ne provoque pas de dérèglements physiologiques, ni même de minime mal-être physique, si l’on ne jouit pas justement par un désir joyeux de surmonter le DM de jouir, si l’on choisit, à chaque instant donné, de ne pas jouir, afin de pouvoir éprouver un plaisir sexuel et érotique plus intense, profond et durable. Les sensations désagréables lors de l’arrêt avant l’orgasme sont susceptibles d’apparaître au cas où le désir de ne pas jouir est causé par un concept – si l’on ne jouit pas en croyant qu’il ne «faut pas jouir», en ressentant la perte, la frustration et le mécontentement au lieu de l’anticipation et augmentation du plaisir. Dans ce cas-là les dérèglements physiologiques sont possibles.

    Au fur et à mesure qu’on réalise ses DS, y compris les DSM et DSJ, l’EE devient plus attirante que l’ES. J’appelle «les rapports érotiques» les rapports où le DE et l’EE dominent. La spécificité des rapports érotiques est telle que le désir d’approcher le point d’orgasme cède progressivement devant le désir de freiner la croissance d’intensité d’excitation avant atteindre le point d’orgasme – ce qui permet d’avoir les perceptions érotiques plus attrayantes et profondes. En le faisant on découvre qu’une grande portion d’automatisme et d’action spasmodique fait partie non seulement du désir de jouir mais aussi de celui d’approcher le point d’orgasme. Afin d’éliminer joyeusement cette forme de dépendance il faut également de grands efforts, mais une fois le résultat atteint, on devient absolument libre de voyager à travers tous les états jusqu’au sommet du point d’orgasme, en s’appuyant sur ses DS et DE joyeux et non sur des habitudes mécaniques.

    La croissance d’attirance des perceptions érotiques ne veut pas dire que les rapports normaux s’arrêtent. Mais pas du tout – ils restent très attirants, agréables et résonnant avec les perceptions érotiques et PI.

    Progressivement, le pratiquant commence à distinguer a) le désir de faire l’amour et b) le désir de vouloir faire l’amour (c.-à-d. vouloir faire l’amour, mais ne pas réaliser ce désir pendant un moment). Il se trouve que cela peut procurer un plaisir sexuel et érotique pas moins intense et profond (c.-à-d. celui qui a de nombreuses nuances) que la réalisation de DS.

    En perfectionnant la pratique de réalisation des DSJ on observe les transformations étonnantes successives, notamment:

    1) les rapports sexuels deviennent incroyablement variés – même de légères variations de toucher provoquent du plaisir de différentes nuances, et ces nuances peuvent compter des centaines et des milliers.

    2) les zones érogènes recouvrent tout le corps sans endroits d’exception, et les sensations sexuelles dans certains d’entre eux deviennent encore plus attrayantes et vives que dans la queue ou la chatte.

    3) l’état du corps change incroyablement. Il n’est plus fatigué (à l’exception de la fatigue normale agréable des muscles après un travail intense musculaire), ni las, le phénomène de «mal-être» physique disparaît complètement, cela se passe si naturellement qu’un an ou deux après on peut découvrir de manière tout à fait inattendue, que depuis tout ce temps-là on n’a pas été «mal» physiquement, ne serait-ce qu’une fois! A tout moment, même au milieu de la nuit, on est capable de se lever et courir 10 km dans la forêt, tout en ressentant du plaisir. Si des désirs joyeux, qui demandent de l’activité physique pour les réaliser, ont lieu, le corps peut commencer à agir à tout moment, en donnant du plaisir musculaire particulier, de la fraîcheur. On peut faire ce qui nous plait même pendant 16 h par jour, et le corps ne sera pas maladivement fatigué, mais se rétablira très vite.

    En plus, une sensation corporelle tout à fait nouvelle et incroyable apparaît –le corps se remplit d’une vibration revitalisante (ce n’est pas une expression imagée, mais justement une sensation), comme s’il était un câble à haute tension, et cette vigueur est très agréable.

    4) des sensations qui ressemblent beaucoup à l’orgasme apparaissent dans des parties différentes du corps! Moi, par exemple, j’ai eu cette sensation dans les plantes des pieds d’abord, sur la partie extérieure de la main gauche, puis sur la partie extérieure de la main droite, ensuite à côté des épaules et sur les omoplates (d’abord, sur la gauche, puis sur la droite), dans le ventre, le front, etc. Ces sensations ressemblent tellement à l’orgasme et, en même temps, sont si différentes de l’orgasme normal de par leur qualité que je préfère de les appeler «un orgasme érotique».

    «Un orgasme érotique» est fondamentalement différent de l’orgasme ressenti dans les parties génitales, parce que:

    *) il ne provoque aucune conséquence négative,

    *) il est plus aigu et en même temps plus doux que l’orgasme dans les parties génitales – c’est définitivement beaucoup plus agréable que l’orgasme dans la queue/la chatte,

    *) il peut durer longtemps – une demi-heure, une heure, sans aucun effort, plusieurs fois dans la journée,

    *) il résonne fort avec les PI – si fort que des fois il n’est pas possible de sentir la frontière entre le plaisir érotique et une PI – ils semblent se réunir, telles des vagues – venir, se réunir et se diviser. Il devient absolument clair pourquoi les perceptions érotiques et sexuelles résonnent avec les PI, car elles sont les vagues d’un océan unique.

    5) l’expérience plus stable des rêves conscients (RC) et des expériences hors du corps (EHC) – des soi-disant «sorties du corps» – apparaît. Et cette expérience est essentiellement différente de celles qui venaient auparavant, puisque:

    *) il est plus facile de faire apparaître les PI dans les RC et EHC,

    *) les PI éprouvées dans les RC et EHC sont, dans la plupart des cas, plus vives, que dans l’état habituel de veille ou de sommeil. Elles atteignent la qualité extatique plus facilement.

    *) le fait qu’on puisse éprouver les PI aussi vives dans les RC et EHC donne une opportunité unique d’entamer une étape nouvelle de ton voyage –dans ces états tu peux rencontrer des êtres qui te font ressentir de la dévotion extatique, la sympathie, l’ouverture et lors des contacts avec eux tu peux acquérir l’expérience des PI tout à fait nouvelles, tu peux apprendre d’eux en découvrant des perceptions et de nouveaux horizons de l’univers de PI.

    6) la concentration devient plus stable et joyeuse.