Les sens des mots que les gens utilisent pour désigner ce qu’ils font ou éprouvent sont extrêmement flous. En les employant l’individu croit qu’il «sait» de quoi il parle, et ce qui est encore plus étonnant, il espère que les autres le «sauront» aussi! En réalité, les autres en entendant les mêmes mots comprennent, d’habitude, un peu ou complètement une autre chose, ou même ne comprennent rien du tout. Comment, par exemple, déchiffrer la phrase «ce serait mieux si…», ou bien»il n’y en a pas de mal»? Demande à une dizaine de personnes de noter une telle phrase en employant d’autres termes et tu verras facilement, en comparant ces notes, que chacun veut dire quelque chose propre à lui, et demain il «voudra dire» encore autre chose.
Finalement, il n’y a pas de possibilité d’atteindre la lucidité, ni la compréhension mutuelle, et quand il n’y a pas de lucidité, les désirs joyeux ne se manifestent pas, les désirs mécaniques se renforcent.
Néanmoins, il n’est pas si difficile de donner des sens concrets aux mots concrets. Pour cela il est indispensable de distinguer ce que toi, (et les autres, s’ils souhaitent distinguer leurs perceptions et peuvent les fixer) tu éprouves le plus souvent quand tu fais ce que tu nomme par un mot donné concret.
Ci-dessous je donne une liste de telles définitions. Essaye d’utiliser les mots de la liste JUSTEMENT dans le sens donné, et observe si ta capacité d’atteindre la lucidité augmente, si les désirs joyeux et les PI commencent à apparaître, si les procédés des expérimentations sont plus faciles à mener et si les découvertes deviennent plus nombreuses.
Au début, tu vas hésiter souvent, oublier les sens, regarder dans le dictionnaire, mais plus tard les difficultés disparaîtront, et la lucidité, résonnant avec l’image d’un ruisseau de montagnes limpide et cristallin, viendra de plus en plus souvent.
Je vais compléter la liste constamment.
(Les recherches d’un mot dans Word ou html peuvent être accomplies à l’aide des touches «Ctrl» + «F»).
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*) «Les perceptions» sont tout ce qui existe, de quoi on dit que c’est «perçu».
*) «Cinq skandhas» = «Cinq types de perceptions individuelles» sont les sensations [physiques] (du goût, visuelles, tactiles, de l’odorat, de l’ouie, sexuelles, etc.), des émotions (négatives et positives), des pensées, des désirs et de la distinction.
*) Les émotions négatives (EN) sont des émotions dont les caractéristiques sont les suivantes :
1) lors de leur manifestation et après survient la stupidité (c.-à-d. la diminution rapide de la capacité et du désir de distinguer les perceptions) ;
2) un mal-être physique survient après ;
3) l’intérêt, l’anticipation, l’enthousiasme, et d’autres PI, des désirs joyeux se perdent après ;
4) elles sont incompatibles avec le raisonnement lucide ;
5) elles sont incompatibles avec les PI ;
6) en les éprouvant on ressemble à un robot préprogrammé – les réactions et les actes sont faciles à prévoir, les actions sont extrêmement inefficaces ;
7) il n’est presque pas possible de sortir du torrent des EN sans entraînement déterminée et persévérant – même si dans une situation donnée tu veux cesser de les éprouver, elles ne disparaissent pas – telle est la force de l’habitude implantée après des milliers de répétitions.
(Les exemples des EN diverses : la jalousie, l’apitoiement sur soi-même, la peur, la colère, l’irritation, le mécontentement, la vexation, la fureur, la hargne, l’offense, la méchanceté, l’envie, la crainte, l’inquiétude, le mépris, le dégoût, la honte, la vengeance, la tristesse, la nostalgie, la déception).
*) Les caractéristiques des «émotions positives» (EP) :
1) elles sont les opposées des EN : l’envie – la malveillance, le mécontentement – le contentement, le sentiment de sa propre imperfection – le sentiment de sa propre importance, l’inquiétude – la quiétude lasse et la grisaille, le malheur d’avoir perdu – «la joie» de gagner, la tristesse de solitude – le sentiment d’amitié maladif, etc. ;
2) après elles la lassitude, la prostration, l’indifférence surviennent ;
3) le mal-être physique, même s’il est moins évident qu’après les EN, survient;
4) lors de leur manifestation il y a la peur que, tôt ou tard, elles disparaîtront en laissant la place aux EN ;
5) elles sont presque à 100% incompatibles avec les PI – excepté les situations où les EP contrebalancent les EN correspondantes, et dans l’espace libéré un fragment de PI peut se faire apercevoir ;
6) lors de leur manifestation et après survient la stupidité ;
7) elles sont incompatibles avec la lucidité, même c’est si moins évident qu’au cas avec les EN ;
8) la même ressemblance à «un robot» , la même facilité de prévoir les réactions et le comportement de la personne sous l’emprise des EP, la même inefficacité des actions ;
9) le désir d’éprouver les EP ressemble le plus à la dépendance des drogues – la sensation du «sevrage» au cas où il n’y a pas d’EP peut être extrêmement «douloureuse», c.-à-d. qu’elle est accompagnée par de fortes EN.
*) «Les perceptions illuminées» (PI) sont les perceptions qu’on désigne comme la tendresse, la sensation de beauté, la détermination, la placidité, la joie de créer, la sympathie, le ravissement, l’anticipation, etc. ( voir le chapitre «La liste des PI avec les descriptions»).
Les caractéristiques des PI :
1) on ne les distingue qu’au cas où elles sont très intenses – elles ne sont pas orientées vers un objet, il n’y a pas d’»appartenance personnelle», ni d’»orientation sur soi».
(Si tu éprouves de la tendresse faible, tu crois que «c’est envers elle», par exemple, mais si la tendresse devient forte, surtout – si elle est extatique, il vient la lucidité du fait que ce n’est pas «ta» tendresse, ni «envers elle», l’autre personne est seulement un facteur illuminé de la tendresse).
2) n’importe quelle PI résonne avec d’autres PI,
3) les PI sont incompatibles avec les mécontentements – les plus forts sont les mécontentements, les plus faibles et moins fréquentes sont les PI.
*) «Le fond négatif» (FN) est un ensemble d’EN de très faible intensité. Il n’a pas d’éclats fortement prononcés, est très prolongé dans la durée, peut durer des heures, des journées, des mois, toute la vie. Il est difficile d’y distinguer les EN concrètes. La suppression des EN (voir ci-dessous) augmente le FN.
*) «L’état énergétique négatif» (EEN) est un ensemble de sensations [physiques] négatives, qu’on appelle «le mal-être physique», la lassitude, l’apathie, «rien ne se passe», «c’est lourd», etc.
(L’EEN peut être éliminé aussi impeccablement que les EN. Les moyens les plus efficaces sont les mêmes que ceux pour éliminer le FN si les caractéristiques de la manifestation de l’EEN sont proches à celles du FN, et si elles sont proches à celles des EN les moyens sont les mêmes que pour les EN).
*) «L’attitude négative» (AN) se représente comme des éclats courts et faibles d’EN agressives (le mécontentement, l’irritation, l’agressivité, le mépris, etc.).
(Elle peut être comparée avec un nuage dense de petites mouches vénéneuses dont on ne voit pas les limites à la différence au FN qui s’associe avec une couche dense de brouillard toxique. Un éclat de l’AN est provoqué chez une personne ordinaire par presque toute perception, surtout lors d’une activité, quand elle est avec d’autres personnes, pendant la communication avec elles, ou quand elle pense aux autres).
*) Les 4N sont les EN, l’EEN, le FN et l’AN.
*) «La vexation» se compose de l’apitoiement sur soi-même + l’agressivité + le désir de se venger.
*) «L’humeur acariâtre» – le sentiment de sa propre importance + l’agressivité + la malveillance + l’envie d’humilier, se moquer, de punir ainsi.
*) «La prise de conscience» est une pensée qui :
a) augmente la lucidité,
b) résonne avec les PI et la lucidité
c) résonne avec d’autres PI.
*) «Le désir mécanique» (DM) est un désir qui est conditionné par :
a) les idées fixes conceptuelles qui incluent les phrases parasites comme «il faut», les phrases qui incitent, ce qui donne finalement les laideurs comme, par exemple, «il faut y aller», «il faut faire ainsi», «ce serait bien de faire ceci», «ce n’est pas juste de ne pas faire cela», et on y va pour le faire malgré l’absence de désir joyeux, en ressentant des EN ( le mécontentement, l’apitoiement sur soi-même), l’EEN ( la fatigue, la lassitude), les EP ( le contentement, le sentiment de sa propre importance) en soutenant d’autres concepts comme «c’est bien d’avoir fait ça, c’est ce qu’il fallait faire») ;
b) les EN (le désir de surmonter la grisaille et l’ennui, augmenter l’irritation et l’AN) et les EP (le désir d’éprouver le sentiment de sa propre importance, le contentement) ;
c) un désir mécanique – comme d’habitude, après être rentré du travail, on allume la télé, et même si les infos ne nous intéressent pas du tout, on les regarde quand même, complètement hébété ;
d) par l’EEN (en étant las, on ne s’en débat pas, mais s’installe sur le canapé en y cédant) ;
e) par d’autres désirs mécanique.
*) «Le désir d’avoir les PI» est un désir mécanique d’utiliser les PI afin de réaliser d’autres désirs mécaniques (à la différence du «désir [joyeux] des PI», ce qui est le désir d’avoir les PI a ce moment là).
*) «Un concept» – dans les sciences ce mot est employé pour désigner un système assez cohérent d’hypothèses et d’interprétations des données expérimentales. Dans le contexte de «la pratique de la voie directe» (PVD) il est employé au sens acquis dans le langage populaire – «une conviction, une affirmation accepté automatiquement, sans réflexions».
(L’acquisition mécanique d’un concept se passe sous l’influence des désirs mécaniques, des émotions négatives (EN) (par exemple, le sentiment de sa propre imperfection, la maladresse, la peur de l’attitude négative (AN) envers soi, la peur de l’isolation, etc.), sans réfléchir indépendamment, ni chercher des raisons. C’est-à-dire qu’une affirmation est acceptée telle qu’elle est, et la personne continue à y croire, comme si le concept était parfaitement véridique et rationnel).
*) «Les mécontentements» sont des EN et EP, les [faux] concepts et le dialogue intérieur mécanique, des désirs mécaniques et des sensations négatives (l’EEN, les gestes importuns, «le mal-être physique»).
*) «Un désir joyeux» (DJ) est un désir qui résonne au moins avec l’anticipation, l’enthousiasme, la joie, la persévérance.
(Il y a plusieurs signes qui distinguent un désir joyeux d’un désir mécanique, par exemple, si un désir joyeux n’a pas été réalisé, il n’y a pas d’EN, etc. – voir dans le livre).
(N’importe quel désir est un désir de changer les perceptions).
*) «L’ensemble des travaux» est un ensemble de désirs joyeux [qui se sont manifestés à un moment donné] lors de la réalisation desquels les efforts sont accomplis.
*) «La résonance» se manifeste par l’accroissance de l’intensité et de la démarcation (ou de n’importe quelle autre qualité) d’une PI en même temps qu’une autre perception non mécontente (par exemple, une perception d’un arbre) ou une autre PI se manifeste.
*) «Un facteur illuminé» (FI) est une perception qui résonne avec des PI.
*) «La sincérité» est un désir joyeux de distinguer les perceptions.
*) «Le leurre» est un désir mécanique de transformer [pour soi-même] la fixation des perceptions.
*) «L’hypocrisie» est un désir mécanique de transformer l’information fixée sur ses perceptions [en l’annonçant à quelqu’un].
(Si l’on annonce qu’on fixe qu’»il n’y a pas de jalousie», mais on se comporte comme une personne jalouse, il est alors pertinent de supposer qu’on est leurré ou hypocrite).
*) «La franchise» est un désir mécanique de supplanter l’hypocrisie.
*) «La certitude [de la présence d’une perception]» est une démarcation distincte d’une perception donnée.
(Le signe indirect de la démarcation d’une perception donnée est soit lorsqu’on pense «je distingue [cet ensemble de perceptions]», «[cet ensemble de perceptions] a lieu», soit il y a un souvenir d’une perception).
*) «Le souvenir» est toute perception accompagnée par la pensée «cela a eu lieu» et la certitude dans ce fait.
*) «La fixation [d’une perception] dans l’esprit» se compose de la démarcation + la pensée «je distingue cette perception», «cette perception a lieu».
*) «Un terme» est un mot par lequel je désigne un certain ensemble de perceptions.
*) «La mémorisation [d’une PI]» est un DJ d’avoir les PI (DJ de PI), qui ne se manifeste pas par un éclat unique mais de manière plus ou moins dense pendant un certain laps de temps. Par conséquent, on peut parler de la mémorisation plus ou moins dense et l’inclure dans le pourcentage de tout le temps lors des fixations.
(Ne pas confondre le DJ de PI avec la pensée «je veux avoir les PI!» Le savoir faire de la distinction se forme avec l’entraînement).
Comme la mémorisation est un DJ dense, il n’est pas étonnant qu’elle augmente considérablement l’intensité du DJ de PI et celle des PI.
Puisque la mémorisation n’est pas un raisonnement, on peut apprendre à accompagner avec N’IMPORTE quel type d’activité, y compris le travail intellectuel intense.
*) «La pratique de la voie directe» (PVD) est un remplacement successif des perceptions non souhaitables par des souhaitables. Pour cette fin il est indispensable d’éprouver le désir joyeux d’effectuer le remplacement et le maintenir de façon déterminée et persévérante, jusqu’à ce que la nouvelle habitude ne soit plus forte que l’ancienne qui a été créée automatiquement auparavant. J’appelle cette voie «directe» justement parce que pour la suivre il faut remplir une seule condition primordiale – ce qui est d’avoir le désir joyeux de changer les perceptions, qui se manifestent dans ton endroit.
*) «Un effort» est un désir concentré et intense [de remplacer les perception non souhaitables par des souhaitables]. «Concentré» présuppose que les dérangements chaotiques sont faibles.
(Par exemple, «faire des efforts pour éliminer les EN» ne veut pas dire faire travailler les muscles, serrer les dents ou respirer d’une certaine manière, mais vouloir très fort de cesser d’éprouver les EN, éprouver les PI, et avoir de l’anticipation d’atteindre le résultat).
*) «Le résultat [souhaitable]» c’est quand les perceptions souhaitables se manifestent après les efforts d’atteindre ces perceptions.
(Ainsi, les museaux sont d’accord de parler de «résultat» seulement s’il s’agit des désirs joyeux. C’est judicieux pour les museaux, car en se demandant et demandant aux autres sur les résultats on sous entend justement les désirs joyeux et pas mécaniques).
*) «La défaite» est l’absence de résultat et la fixation de ce fait.
*) «L’expérience» est l’ensemble des résultats et des défaites.
*) «Le terme» est une manifestation des perceptions souhaitables suite au désir (y compris mécanique) de ces perceptions.
(Ainsi, le résultat est un type particulier de terme).
*) «Les conséquences» sont toutes perceptions qui se manifestent après la réalisation des désirs joyeux et mécaniques.
(Ainsi, le résultat et le terme sont des types particuliers de conséquences).
*) «Un ensemble [de perceptions] fortement entreliés» est un ensemble de perceptions qui se manifestent souvent, ou la plupart de fois, ou toujours en même temps ou successivement (souvent dans certain ordre).
(Par exemple, «ma copine» est un ensemble de perceptions fortement entreliés, puisque je perçois presque toujours en même temps ou successivement ce que j’indique comme «son visage», «son corps», «sa voix», «le sens de ses paroles», etc., et je perçois très souvent ce que j’indique comme «sa veste», «ses caresses», etc.
*) «Un ensemble non lié [de perceptions]» est un ensemble de perceptions qui se manifestent en même temps ou successivement rarement ou occasionnellement, on ne peut pas alors découvrir les liens stables dans leur manifestations en analysant les observations menées. Les exemples de tels ensembles sont «le concours de circonstances», «l’affluence chaotique d’événements», «le chaos», ««l’inconnu». Je voudrais signaler que la conscience distinctive illuminée et les PI-la lucidité sont hors de cette définition.
*) «[Une perception ou un ensemble de perceptions] accompagnantes» est une telle perception qui fait partie, avec les perceptions «accompagnées», de l’ensemble fortement entrelié. Ce terme est utilisé pour simplifier la structure des phrases.
(Dans le langage populaire le mot «s’accompagner» s’emploie pour désigner les ensembles fortement entreliés (par exemple, la révolution s’accompagne par l’écoulement du sang») et les ensembles non liés ( le tremblement de terre a été accompagné par la pluie»). Dans la PVD je n’utilise ce mot que pour désigner les ensembles fortement entreliés. Pour parler des PI j’emploie le terme «la résonance»).
*) «L’habitude» est des perceptions qui se manifestent en même temps (ou tout de suite après) qu’un certain ensemble d’autres perceptions, ainsi elles forment un ensemble fortement entrelié.
Par exemple, créer l’habitude d’éliminer l’irritation [au moment où elle se manifeste, bien sûr] veut dire former un ensemble fortement entrelié «l’irritation – l’effort pour éliminer l’irritation».
(Dans le langage populaire le mot «habitude» est aussi employé pour désigner n’importe quelle perception qui se manifeste souvent, par exemple, la phrase «il a l’habitude de s’irriter» veut dire qu’il s’irrite souvent. Cela signifie que l’irritation fait partie de l’ensemble fortement entrelié «cette personne»).
*) «Le maintient des PI» est la réalisation des efforts pour augmenter la fréquence, l’intensité et d’autres qualités de la manifestation d’une PI donnée.
*) «Une personnalité» est l’ensemble fortement entrelié de perceptions composé des 5 skandhas.
*) «Un accord» est l’ensemble fortement entrelié de PI.
*) «Un but unique» est un désir joyeux intense et stable faisant l’accord avec l’anticipation, la persévérance et l’attitude sérieuse (d’autres PI se manifestent souvent aussi). D’autres DJ s’affaiblissant s’ils ne résonnent pas avec.
*) «Le processus» est un ensemble de perceptions («étapes») qui se succèdent et se distinguent comme un ensemble fortement entrelié.
*) «Une étape» est un élément de processus.
*) «La succession [de perceptions]» est un ensemble de perceptions qui se succèdent.
*) «La réalisation [de désir] (comme la succession)» est une succession de perceptions accompagnée par le désir de terme, par rapports auxquelles on peut supposer qu’elles se finiront par un terme.
*) «Une action» est un élément de la réalisation d’un désir.
*) «La naissance de PI» est la réalisation d’un effort d’atteindre les PI.
*) «Le processus d’élimination d’EN» se compose au minimum des étapes suivantes :
1) une fixation courte, presque instantané, dans l’esprit du fait qu’»il y des EN»,
2) le désir joyeux d’arrêter les EN,
3) l’acte (c.-à-d. un éclat fort et concentré du désir joyeux) d’éliminer les EN,
4) le désir joyeux de PI,
5) l’effort de faire naître les PI (c.-à-d. un éclat concentré du DJ de PI juste à ce moment là, «le saut» dans les PI, «le souvenir» de soi dans les PI),
6) l’apparition des PI.
C’est seulement après l’étape 6) que le processus d’élimination peut être considéré comme accompli.
(«Le processus d’élimination» a lieu quand l’expérience de l’élimination des EN est petite, ou bien quand le désir joyeux d’éliminer les EN n’est pas assez fort pour supplanter le désir mécanique de continuer d’éprouver les EN – dans ce cas là le remplacement des EN par les PI se passe lentement et chaque étape décrite ci-dessus ressort distinctement. Au fur et à mesure qu’on acquiert de l’expérience de l’élimination des EN et d’augmentation du DJ d’arrêter les EN et d’éprouver les PI, certaines étapes se font de façon habituelle et rapidement, avec le temps alors on commence à parler non du «processus», mais de «l’acte d’élimination».
On peut rajouter d’autres étapes aux étapes mentionnées, par exemple, le désir d’augmenter le DJ des PI, ou les pensées-»facteurs illuminés», des cycles de structure étrange peuvent apparaître).
*) «L’acte d’élimination des EN» ou tout simplement «l’élimination des EN» est un effort qui fait que :
a) il ne reste aucune trace, même la plus minime, de l’EN,
b) une PI faible, mais distincte apparaît.
*) «La technique» est la fixation des étapes [par ordre successif] du processus de réalisation d’un désir.
*) «L’envie des découvertes» est un accord qui se compose :
1) du DJ des découvertes [dans la pratique] (c.-à-d. la manifestation des PI nouvelles, de la lucidité, des découvertes de nouvelles techniques, etc.) Son autre désignation résonnante est le désir joyeux d’apprendre ;
2) la sensation du mystère ;
3) l’attitude sérieuse.
*) «Le repos» est une pause dans le travail [physique], dont la conséquence est la fatigue.
(Ni l’EEN (la lassitude, rien ne se passe, etc.), ni les EP (le contentement, la joie de possession, la malveillance, etc.) ne constituent pas le repos. A chaque fois qu’on veut «se reposer» à l’aide des EP, on ne fait que supprimer les 4N et les remplacer par les EP en provoquant inévitablement leur renforcement, au lieu du soulagement du mélange de la fatigue et des 4N. Le seul moyen de se reposer est d’arrêter le travail physique, mais si l’on y sous entend la délivrance des 4N, le seul moyen est de les éliminer et faire apparaître les PI).
*) «La fatigue» est un ensemble de sensations [physiques] qui sont la conséquence des efforts physiques durables ou intenses. Elle est accompagnée par le désir de faire une pause dans les efforts. Je voudrais insister sur le fait que les EN, le FN et l’EEN, comme par exemple, la lassitude, l’apathie, la paresse, la grisaille et d’autres ne constituent pas la fatigue.
La fatigue est absolument compatible avec les PI, et en plus, si les efforts physiques sont motivés par le désir joyeux, la fatigue est donc agréable.
*) «Une position» est un ensemble de plusieurs perceptions formé suite à la réalisation d’un désir fixé.
*) «Un état» est un ensemble de perceptions qui se froment indépendamment des désirs fixés.
*) «L’échelle d’intensité [utilisée en ce moment] – dans la PVD on utilise une échelle de 10 points, où le 1 correspond à l’intensité minimale d’une perception donnée, et le 10 correspond à l’intensité maximale. Puisque lors de la pratique l’intensité des perceptions baisse/augmente infailliblement, on compte donc les perceptions distinguées le dernier temps (un mois ou plusieurs mois).
*) «Le compactage de l’échelle» est une réévaluation de l’intensité des perceptions mécontentes liée à la baisse sûre de leur intensité moyenne. Ce qui était désigné comme 3-4 auparavant devient 10. Ce qui était «plus que 4» devient «hors échelle». Ce qui était «très faible» devient de 1 à 5.
*) «Essentiel» est ce dont l’intensité est évalué plus que 5.
*) «Considérable» – dont l’intensité s’évalue de 3 à 5.
*) «Indifférent» – lorsqu’il n’y a pas de désirs considérables au sujet du discours.
*) «Une complication», «une difficulté» est une position ou un état où il est nécessaire de faire des efforts considérables pour atteindre le résultat.
*) «Facile» – celui qui n’implique pas de complications.
*) «Patienter activement» est une position dont les désirs joyeux suivants font partie :
1) un but unique [d’atteindre un certain résultat],
2) le DJ d’éliminer les DM portés à atteindre ce résultat,
3) le DJ de ne pas réaliser les DJ faibles et instables portés à atteindre ce résultat,
4) le DJ d’avoir les DJ intenses et stables résonnant avec le but unique et portés à attendre les résultats intermédiaires.
La position de la patience active est la suite de la pratique du maintien et de l’augmentation des DJ et des PI accompagnantes.
(Par conséquent, «l’effet d’afflux» survient – l’intensité et la stabilité des DJ augmentent, ainsi que la persévérance, l’anticipation, l’attitude sérieuse, d’autres PI se manifestent).
(Avec ceci, le DJ des étapes intermédiaires peuvent ne pas se manifester du tout! Mais cela ne signifie pas la défaite, puisque «le but unique» se renforce lors de «la patience active» en se débarrassant des composants mécaniques, ce qui augmente les chances d’atteindre le résultat sans parvenir aux résultats intermédiaire).
*) [L’action] forcée est une réalisation d’un DM, accomplie malgré les EN essentielles qui se manifestent en même temps que ce DM.
*) «L’activité d’une personne orientée vers des objets» est la distinction des ensembles fortement entreliés, les recherches des liens dans leurs manifestations et le savoir faire de gestion de ces ensembles afin d’atteindre des résultats souhaités.
*) «Un objet», «un être», «un processus» sont les désignations des ensembles de perceptions très fortement entreliés.
*) «La destruction», «la démolition», «la cessation» d’un objet, d’un être ou d’un processus respectivement sont un ensemble de perceptions dont la suite est la disparition simultanée (ou successive) de manifestation de perceptions d’un ensemble fortement entrelié (surtout si c’est inéluctable).
*) «Les éléments» (ou «les parties composantes»), «les spécificités du comportement» (ou «les spécificités du caractère, de la personnalité») et «les étapes» sont des ensembles fortement entreliés dans un objet, un être ou un processus respectivement.
(Je voudrais préciser qu’il est évident que, en utilisant ces termes dans le sens proposé, «un objet» n’est pas égal à «une structure», «un être» ne l’est pas par rapports au «comportement», et «un processus» – par rapports à «la succession des étapes» même au cas où des ensembles fortement entreliés en question comprennent toutes les perceptions dans l’ensemble fortement entrelié de base. On peut le dire autrement : «désigner» n’est pas égal «savoir toute l’entité de la structure et des qualités». Il est facile de confirmer expérimentalement le fait que si à un moment donné un certain ensemble de perceptions se distingue, au fur et à mesure qu’on accomplit la pratique d’élimination de mécontentements et du maintien des PI (ou, en parlant des objets, lors de leur examen) les transformations suivantes ont lieu :
1) de nouvelles fixations des distinctions apparaissent, et la prise de conscience (c.-à-d. une pensée résonnant avec les PI) du fait que cette distinction n’existait pas auparavant dans cet endroit. C’est un exemple de croissance de la capacité distinctive suite à la pratique et celui du «développement» d’une personne, c.-à-d. la manifestation de nouvelles perceptions inconnues auparavant.
(Ou bien, en parlant d’un objet, on peut découvrir de nouvelles perceptions
a) après avoir effectué un nouveau moyen d’agir sur l’objet – c’est un exemple d’une simple expérimentation scientifique, serait-ce dans le domaine de la physique expérimentale ou la psychologie expérimentale,
b) après avoir renforcé la base expérimentale (la capacité des appareils, etc.,), l’efficacité des méthodes des recherches sur la personnalité, etc.).
2) de nouvelles fixations de distinctions et la prise de conscience du fait que cette distinction existait auparavant dans cet endroit apparaissent. C’est un exemple de croissance de la sincérité dans cet endroit.
3) de nouveaux moyens de distinctions des ensembles fortement entreliés dans la composition d’un ensemble fortement entrelié de base surgissent, ce qui peut servir de fondement pour de nouvelles hypothèses, l’examen successif et les découvertes de nouvelles perceptions.
Ainsi, en désignant un ensemble fortement entrelié par un tel ou tel nom, je peux supposer que j’ai fixé toutes les perceptions distinguées, et que dans l’avenir il n’y aura pas de nouvelles distinctions de perceptions lesquelles j’inclurai dans la composition d’un ensemble fortement entrelié de base vu le fait qu’elles répondent aux conditions de désignation d’un ensemble fortement entrelié.
C’est basique que d’appliquer ce qui est dit ci-dessus aux exemples concrets, je ne donnerai pas d’exemples, tout le monde peut le faire lui-même. Ce qui se passe avec un pratiquant de la PVD est un exemple d’élargissement et de précision de la composition de l’ensemble fortement entrelié nommé «moi», «cet endroit», «un ensemble de perceptions dans cet endroit»).
*) «La structure»,» le caractère» ( la personnalité») et «la succession» sont des ensembles d’éléments, de spécificités de comportement et d’étapes respectivement.
*) «La description [de l’ensemble de perceptions]» se compose de:
a) «la description structurale du comportement» est une liste d’ensembles fortement entreliés qu’on arrive à entrevoir dans un groupe de perceptions (des éléments, des spécificités de comportement de cet ensemble de perceptions et de ses éléments, des étapes, etc.), et/ou
b) «la description résonnante» est une liste de perceptions qui résonnent avec un ensemble donné. Les plus utilisées sont les descriptions verbales, imagées (mais seulement par habitude de distinguer les ensembles fortement entreliés justement parmi ces groupes de perceptions).
(Le manque de description structurale du comportement est une raison extrêmement importante pour supposer qu’une phrase en question n’est pas une description, mais «un poétisme» (voir ci-dessous), puisque :
1) si l’on décrit réellement un ensemble de perceptions remarqué, on est toujours capable de donner une description structurale du comportement assez considérable après les premières expériences de manifestation des perceptions données, c.-à-d. décrire de nombreux détails de leur manifestation,
2) on n’est pas tout simplement «capable de donner une description» on en a infailliblement envie au cas où les perceptions données sont illuminées ou bien contiennent des éléments, des étapes illuminées).
*) «La résonance OO» est une désignation du phénomène de la grande résonance entre la manifestation d’une PI et le désir joyeux de la décrire.
*) «La définition d’un terme» est une description d’un ensemble fortement entrelié que je vais désigner par ce terme.
*) «La précision de la définition d’un terme» est la précision de description d’un ensemble fortement entrelié désigné par ce terme, c.-à-d. :
a) la précision concernant la liste d’ensembles fortement entreliés
b) la sélection des perceptions qui résonnent le plus avec la perception donnée (un ensemble de perceptions).
*) «Une définition assez exacte d’un terme» est une telle définition qu’on n’a pas envie de préciser à ce moment là, et son utilisation entraîne la lucidité (et, probablement, résonne avec la PI-la lucidité).
*) «Un mot parasite» est un mot qui n’est pas un terme, c.-à-d. son sens n’est pas défini. L’utilisation des mots parasites dans le langage le rend automatiquement délirant, sans aucun sens, dépourvu de lucidité et non résonnant avec les PI-la lucidité.
(Dans le langage quotidien il n’y presque pas de tels mots, puisque des personnes différentes vont définir «une table», «une chaise», «balayer», «emmène», si elles s’en font un but, de manière semblable, c.-à-d. que ces mots sont définis assez précisément par la méthode même de leur utilisation dans un contexte. La même chose caractérise les discours des physiciens sur la physique, ceux des ingénieurs sur un appareil sur lequel ils travaillent, ceux des mécaniciens sur un moteur qu’ils sont en train de réparer, etc. Ce fait est dû à ce que dans les activités quotidienne et professionnelle les gens souhaitent obtenir des résultats, par conséquent, ils sont obligés à arriver à se comprendre clairement, sinon le résultat n’est pas atteint, apparemment. En ce qui concerne la description de l’activité psychique de l’homme les mots parasites sont innombrables – le plus souvent presque 100%. Ca s’explique par le fait que les gens n’ont pas envie d’obtenir le résultat sous une forme des états souhaités, ni l’envie de vérifier si le résultat est obtenu par quelqu’un d’autre ou pas).
*) «Parasites C» («les parasites contagieux») sont des mots en employant lesquels les gens sont surs sans fondement qu’ils savent ce qu’un mot donné signifie. Par exemple, «il faut», «de l’aide», «bien», «mal», «la justice», «comme il faut», etc. C.-à-d. ils ne se rendent même pas compte qu’un mot en question est parasite (et le plus souvent ne veulent pas s’en rendre compte, car ils veulent maintenir la stupidité, et ne pas avoir de la lucidité).
*) «Parasites S» («des parasites standards») sont des mots à propos desquels les gens savent qu’ils ne signifient rien de concret. Par exemple : les rajouts importuns comme «ben», «comme si», «c’est-à-dire», «je voulais dire», «machin», «en principe», «tout simplement», «en général», etc.
*) «Parasites PS» («le jargon pseudo-scientifique») est une variété des parasites contagieux, des mots que les gens emploient pour rajouter de l’importance, du poids à leurs paroles. Les parasites PS augmentent le sentiment de sa propre importance et le contentement de soi du parleur et sont utilisés pour que l’interlocuteur éprouve le sentiment de sa propre imperfection, supprime le désir de ne pas être d’accord, de penser indépendamment, intègre aveuglement les concepts du parleur. Parfois, les parasites ps sont utilisés pour se renforcer mutuellement le sentiment de sa propre importance, pour plonger ensemble dans le contentement de soi empoisonnant et la stupidité. Par exemple, «à vrai dire», «généralement», «je voudrais dire que …», «oui, mais…», «quelque chose comme ça», «on va croire que …», «vu de telles observation…», «un philosophe de ….siècle a dit que…»,»tout le monde sait que…»,»à mon avis subjectif…»,»pour rester objectif il faut dire que…»,»je vous dirai…», «permettez-moi de contredire», etc. Des millions de personnes se croient intellectuellement développées et importants, le nombre de telles phrases est alors énorme.
*) «Parasites Com» («des parasites communicatifs») des rajouts phonétiques importuns à la parole, comme :
1) le léger doublage de la première consonne du premier mot dans une phrase: «cce que je voulais dire…»
2) la fermeture plus distincte que d’habitude des yeux par les paupières au début d’une phrase
3) l’ouverture des yeux plus large que d’habitude
4) le prolongement de la dernière voyelle entre des parties d’une phrase «je pense quee…»
5) différents «hein», «mm»
6) une énorme liste de gestes importuns divers lors de la prise de parole – des grimaces, des grattages, des étirements et d’autres.
*) «Le poétisme» est une variété de parasites contagieux, des mots utilisés pour déclencher les EN et les EP.
*) «Le leurre entre les guillemets» est un type très répandu du leurre quand un mot parasite est mis entre les guillemets et est ainsi employé de la même manière que sans guillemets! Et la personne pense : «j’ai mis ce mot entre les guillemets, je comprend donc qu’il ne signifie rien». Mais pourquoi alors dire ce qui ne signifie rien? Pourquoi au lieu de dire «il m’a aidé» ne pas dire «il m’a fbstg»? Cette question ne se pose pas et la personne supprime la compréhension lucide du fait qu’elle continue à utiliser un mot parasite.
*) «Les manifestations [d’une personne] est un ensemble d’actions d’une personne.
(Pour ne pas compliquer la formule je parlerai, par défaut, des manifestations d’une autre personne et des suppositions la concernant, mais on peut dire la même chose de soi lorsqu’on se souvient de soi-même, c.-à-d. quand il y a un ensemble de perceptions désigné comme «cela s’est passé avec moi»).
*) «Le comportement [d’une personne] est un ensemble d’actions [d’une personne] distingué comme un ensemble fortement entrelié.
*) «Les facteurs extérieurs», (ou «les conditions», ou «les circonstances» sont un ensemble de perceptions qui ne font pas partie des ensembles fortement entreliés en question. Par exemple, si je veux interpréter le comportement d’une jeune fille qui m’a jeté un regard sombre, il faudrait comprendre les facteurs extérieurs, comme la présence de son mari jaloux, d’un enfant qui lui tire la main, etc. Par la suite, l’interprétation du début «je ne lui plait pas» peut changer en une complètement opposée «elle pense qu’elle est conne car au lieu de s’amuser avec une fille si géniale comme moi, elle joue le rôle d’une bonne femme mariée».
*) «Les raisons [pour des interprétations et des suppositions] sont des manifestations que tu a observé bien des fois (en toi-même et les autres) et découvert qu’elles sont accompagnées (plus ou moins souvent, y compris par rapports aux tels ou tels facteurs extérieurs) soit par les perceptions supposées d’être là, soit par d’autres qui, à leur tour, sont souvent accompagnées par celles supposées d’être là.
*) «Une supposition» est une déduction, une conclusion sur de fortes chances de quelque chose, construite sur des raisons [sous forme d’observations et d’une suite de liens connus].
*) «Une interprétation [des manifestations d’un autre]» – un cas fréquent de suppositions – est une supposition de la présence des perceptions [chez une autre personne] qui accompagnent [ses] certaines manifestations.
En supposant qu’il y a des raisons de croire en présence de perceptions quelconques chez un autre, il faut :
a) démontrer ses manifestations concrètes,
b) en conformité avec l’expérience acquise des observations de ces manifestations et de perceptions accompagnantes dans les conditions proches à celles sous l’observation, énumérer les interprétations possibles.
(En parlant «des perceptions chez une autre personne» il ne faut pas perdre la compréhension lucide du fait que la notion même d’»une autre personne» n’est rien d’autre que la désignation de MES perceptions. Toutes les perceptions ne sont que «mes» perceptions à moi, c.-à-d. ce qui se distingue et se fixe dans cet endroit, et «l’autre personne», «les manifestations de l’autre» sont une désignation de «mes» perceptions qui sont des ensembles fortement entreliés. Ce serait une erreur que de construire, à partir des raisonnements exposés ci-dessus, des concepts modernes sur «la réalité», «les illusions», «la solitude», puisque ces mots sont des mots parasites, sans aucun sens concret, utilisés en tant que les éléments des concepts [ faux et sans fondements].
*) «Adéquat» – celui qui correspond aux suppositions et observations faites.
*) «L’analyse de la défaite» est une fixation des efforts accomplis, des changements dans la composition des perceptions lors de l’accomplissement des efforts, des conséquences, ainsi que les recherches des liens, des hypothèses sur les raisons de la défaite, l’exécution des recherches. L’analyse de la défaite est un moyen d’atteindre la lucidité, de rendre les efforts plus efficaces, d’augmenter les chances d’obtenir les résultats.
*) «Indispensable [pour atteindre le résultat]» – sans quoi, selon les suppositions, il est impossible d’atteindre le résultat.
*) «Le mensonge» est la réalisation du désir mécanique de transformer l’information sur ses perceptions (indépendamment de la méthode – le déplacement des accentuations, le rajout de l’imprécision, le remplacement, etc.)
*) «La désinformation» est la réalisation du désir joyeux de transformer l’information sur ses perceptions (indépendamment de la méthode – le déplacement des accentuations, le rajout de l’imprécision, le remplacement, etc.) Les objectifs typiques de désinformation :
1) créer pour un autre pratiquant une situation d’entraînement, lorsqu’il y a des raisons pour supposer qu’il a le désir joyeux de telles situations,
2) créer une situation d’entraînement pour soi,
3) se protéger des actions agressives des autres.
(Le mécontentement typique : prendre son mensonge pour de la désinformation. La solution – examiner minutieusement ses perceptions, faire naître le désir d’augmenter la sincérité, prendre la position «je ne suis pas sincère en ce moment», demander de l’assistance à un autre pratiquant, pour qu’il t’examine).
*) «Les épines» sont les manifestations qui donnent des raisons pour supposer des perceptions chez quelqu’un qui ne correspondent pas à ton image de lui.
*) «Les baies» sont les manifestations qui donnent des raisons pour supposer des perceptions chez quelqu’un qui correspondent à ton image de lui.
*) «La suppression» est la réalisation des désirs mécaniques de :
a) ne pas voir les «épines» chez une personne,
b) supprimer les souvenirs sur les manifestations de quelqu’un s’il y a les suppositions ou même la certitude du fait que finalement les «épines» se découvriront,
c) supprimer le raisonnement concernant l’analyse des manifestations d’une personne, s’il y a les suppositions ou même la certitude du fait finalement les «épines» se découvriront à la suite de cette analyse,
d) en interprétant le comportement d’une personne supprimer les pensées menant à des versions non souhaitées, quoi qu’elles soient évidentes.
*) «Le rajout» est la réalisation des désirs mécaniques de :
a) créer la fausse certitude du fait que tu vois «les baies» chez une personne,
b) créer la fausse certitude du fait qu’il y a des souvenirs de la distinction des «baies» chez une personne en question,
c) initier le raisonnement en perturbant (de manière très évidente) les liens logiques, pourvu que il y ait «une conclusion» de la présence «des baies» chez une personne en question,
d) en interprétant le comportement d’une personne en question ne garder que les pensées qui mènent aux versions souhaitées.
*) «Un examen» est un ensemble d’actions décrit ci-dessous qui a pour but d’atteindre la lucidité concernant «l’objet de l’examen» – un ensemble fortement entrelié.
Pour être «un examen», un ensemble d’actions doit au moins inclure les actes suivants :
a) définir l’objet de l’examen,
b) définir «la méthode de l’examen» – énumérer les actions dont l’accomplissement, vu les suppositions et les conjectures, pourrait entraîner de telles transformations de l’objet de l’examen dont l’analyse permettrait d’atteindre la lucidité concernant l’objet de l’examen,
c) fixer «les résultats intermédiaires de l’examen» :
*) les actions accomplies,
*) les transformations de l’objet de l’examens,
*) les suppositions qui apparaissent,
d) fixer le»résultat de l’examen» – l’énumération des lucidités atteintes.
*) encore une méthode de «l’examen» est de formuler une question qui intéresse et chercher la réponse à l’aide des observations et expérimentations.
*) «Les arguments» sont les phrases qui :
1) sont construites de manière lucide et sans contradictions,
2) décrivent les observations et les résultats d’analyse de ces observations, liés au sujet en question,
3) expriment une position quelconque – l’accord, le désaccord, l’accord partiel, un supplément, un point de vue nouveau, un amendement, etc.
*) «L’épuisement [des désirs mécaniques]» est :
1) de multiples réalisations des désirs mécaniques (parfois jusqu’au plein et trop plein),
2) l’examen du processus de la réalisation,
3) la fixation des conséquences,
4) les recherches et l’examen des ensembles fortement entreliés dans les conséquences.
*) «La sélection des désirs» comprend :
a) la fixation des désirs,
b) leur distinction en joyeux et mécaniques,
c) l’accomplissement des efforts pour éliminer les DM et renforcer les DJ.
*) «La semi décomposition [des désirs mécaniques]» est l’affaiblissement (en moyenne) de l’intensité d’un désir mécanique (à la suite de la pratique de l’épuisement et de la sélection, ainsi que l’élimination des mécontentements et l’apparition des PI) jusqu’au moment où le désir joyeux d’éliminer ce désir mécanique devienne définitif, stable et plus fort que l’habitude d’avoir ce désir mécanique dans la plupart des cas.
*) «Judicieux» est tel qui permet de supposer que son emploi augmente les chances d’obtenir les résultats.
*) «Optimal» – qui permet de supposer que son emploi ou influence mènent à la façon la plus souhaitée d’obtenir le résultat – par exemple, le plus vite ou le plus complètement possible. C.-à-d. «optimal» est le plus judicieux.
*) «Sûr», «efficace»- dont l’emploi a amené au résultat.
*) «Une erreur» est un jugement erroné dont la raison est l’absence d’entraînement suffisant dans le raisonnement, dans les recherches des raisons valables et dans leur analyse, etc., et non la conséquence des mécontentements, comme les EN, les désirs mécaniques, les concepts.
*) «La stupidité» est l’absence (sous l’influence des mécontentements) du désir joyeux de distinguer les perceptions, et par conséquent, la perte du raisonnement lucide, des désirs joyeux.
*) «Un hyper effort» est un effort de très haute intensité (9-10 selon ton échelle de l’intensité courante et plus haute) lorsqu’on fait quelque chose (c.-à-d. change les perceptions) malgré la certitude qu’on ne peut pas le faire.
*) «La dominante négative» est une EN ou FN auxquels la personne est tellement habituée qu’elle ne peut même pas s’imaginer soi-même sans eux, elle cesse de fixer le fait qu’elle les a tout le temps, et même, en ayant le désir de trouver les EN et le FN présents elle n’arrive pas à les distinguer sans de longues observations de soi-même et les efforts d’éliminer les mécontentements.
(Cette caractéristique des dominantes négatives n’est pas un obstacle dans la pratique, puisqu’il y a toujours un grand nombre de mécontentements fixés et quand on les élimine, on renforce les capacités de distinction, la possibilité de distinguer et éliminer la dominante négative apparaît).
*) «Une élimination impeccable d’une EN» est une élimination faite en 0,5 seconde ou plus vite.
*) «La substitution des EN» est le remplacement d’une EN par une autre ou par une EP. Par exemple, au lieu d’avoir honte on commence d’être agressif ou sarcastique. N’amène pas la délivrance par rapports aux mécontentements.
*) «Les manifestations [extérieures] des EN», ou «les signes des EN» sont des éléments du comportement qui servent de base pour supposer (pour toi et pour les autres) la présence des EN en toi (la mimique, l’intonation, les gestes, le contenu des paroles, etc.)
*) «L’abattement d’une EN» est une diminution rapide (en moins que 2-3 sec.) de l’intensité d’une EN suite aux efforts faits pour l’éliminer.
*) «La suppression des EN» est une issu des désirs suivants :
1) le désir d’éprouver une EN et il est plus fort qu’éliminer l’EN (ou bien le désir d’éliminer n’a pas lieu du tout),
2) le désir de cacher les signes d’une EN,
3) la sincérité est très faible (ou absente),
4) parfois l’abattement d’une EN a lieu (ou le désir faible de l’éliminer),
La suppression des EN augmente l’intensité du FN et l’EEN, la fréquence de l’AN.
*) «La non communication» est la suppression du désir (joyeux et mécanique également) d’exprimer sa position (son attitude), de raconter ses perceptions.
*) «Une action impeccable» est toute étape du processus de réalisation d’un désir joyeux, ou n’importe quel processus, qui ne comprend que des étapes impeccables.
*) «La fuite dans la stupidité» – lorsqu’on supprime la compréhension du fait qu’on a les EN au lieu de les éliminer, supprime leur fixation, essaye de remplacer les EN par les EP.
*) «La régression [dans la pratique]» est un état où le désir des mécontentements est beaucoup plus fort que celui des PI.
*) «La stagnation [dans les EN]» est la pensée «il y a une EN maintenant», le désir faible de cesser d’éprouver les EN a lieu, mais sa force est insuffisante pour surmonter la force de l’habitude d’éprouver les EN et la force du désir mécanique de continuer de les éprouver.
*) «Un gros bouton rouge» (GBR) est une action imaginaire à l’aide de laquelle la personne qui stagne dans les EN rêve de se libérer des EN sans faire des efforts pour les éliminer, et d’éprouver les PI. Par exemple, s’asseoir dans une certaine position, lire un mantra, repentir, etc. Mais comme toutes ces actions ne sont pas les efforts d’élimination des EN et d’apparition des PI, le résultat ne peut pas être obtenu.
*) «La crise de «rien ne se passe» (la crise rnsp) est un état dans lequel les EN fortes ne sont pas fixées, mais il n’y a pas de PI non plus. Pas de désirs joyeux, pas de désirs mécaniques forts. Il n’est pas clair ce qu’on a envie de faire. Pas d’anticipation, rien n’intéresse.
(Pour arrêter la crise de rnsp il faut se mettre à distinguer et éliminer les EN «les plus minuscules» et faire naître les PI à l’aide des pratiques formelles).
*) «Les pratiques conservatrices» sont les actions de remplacement des perceptions en entraînant lesquelles on renforce l’habitude de changer les perceptions et celle de vouloir les changer. Par exemple, l’élimination de l’habitude de fumer ou la transformation de n’importe quelle habitude quotidienne insignifiante peut s’avérer une tâche assez difficile, mais c’est tout de même beaucoup plus facile que apprendre l’effort de l’élimination des EN, parce que, premièrement, la force de l’habitude d’avoir les EN est énorme, deuxièmement, la force du désir mécanique d’éprouver les EN est énorme aussi, et troisièmement, le niveau de dépendance des EN est très haut.
*) «Une pratique formelle» (PF) comprend des actions qui :
1) se font de manière répétitive et dense, par séries,
2) sont impeccables,
3) sont accompagnées par le souvenir des PI (c’est souhaitable),
4) ont pour le but (direct ou indirect) l’apparition ou le renforcement des PI,
5) résonnent avec les PI (c’est souhaitable),
6) sont fixées (par écrit de préférence).
*) «Atteindre la mémorisation» présuppose faire l’ensemble des pratiques formelles contribuant à ce que le souvenir se manifeste plus souvent, de manière plus dense et intense. Y compris «l’expression d’un désir à haute voix» (pendant l’activité et hors), la fixation toutes les 5 sec. de la densité de la mémorisation, etc.
*) «Faire de la fausse pratique», c’est imiter telle ou telle pratique, en accomplissant des actions (par exemple, en exprimant un désir à haute voix) motivées non par un désir joyeux, mais par un DM (par exemple, le désir de posséder les PI, supprimer l’ennui, donner une impression, etc., ou bien, en partant des «projets», des concepts de la nécessité de faire la pratique, etc.).
*) «Se forcer trop [en faisant une pratique quelconque]» – imiter telle ou telle pratique si souvent que le désir joyeux de la faire s’affaiblit au point de ne plus pouvoir surmonter le DM, l’inertie de lassitude, jusqu’à cesser de se réaliser.
*) «Utiliser [une personne] – réaliser ses désirs concernant la personne avec sa participation, en profitant du fait qu’elle n’exprime pas ouvertement son manque du désir de le faire, en :
1) ne pas s’intéressant pourquoi la personne ne te refuse pas,
2) ne pas lui disant que tu réalises ton désir en profitant du fait qu’elle ne te refuse pas et n’ayant pas le désir de trouver par soi-même pourquoi elle ne refuse pas.
*) «Stalking» est une pratique d’entraînement de l’élimination impeccable des EN et d’apparition des PI dans les situations où le sentiment de l’importance de soi est le plus atteint.
*) «Une expérimentation sociale» comprend l’accomplissement des actions qui font que l’entourage veulent réagir de manière négative, a pour but de travailler l’élimination impeccable des EN, surtout la peur de l’AN, l’agressivité, le mépris de la part des autres. Elle se différencie de stalking par le fait que ce n’est pas un coup massif sur le sentiment de l’importance de soi, mais un travail pointillé, très limité par le temps –pas une attaque, mais une manœuvre de bataille.
*) «Ascétisme» est la pratique de l’élimination impeccable des EN (surtout l’apitoiement sur soi-même) et d’apparition des PI dans des situations où il y a des sensation [physiques] désagréables (ou douloureuses) intenses (en même temps il faut veiller à ne pas faire de dommages irréversibles à son corps physique, c.-à-d. ne pas démolir l’ensemble fortement entrelié qu’on appelle «notre corps», d’ailleurs, ce n’est pas nécessaire – il y a plein de possibilités d’éprouver des sensations désagréables intenses, en se provoquant de s’apitoyer sur soi-même, dans les expérimentations absolument sûres.
*) «L’opinion des museaux [concernant quelqu’un]». Il est possible de parler de «l’opinion des museaux» de quelqu’un et de «l’attitude des museaux» envers quelqu’un non comme d’un point de vue obligatoire et conforme à la vue générale de la partie dominante, mais comme d’un phénomène statistiquement vérifié. Les museaux sont des êtres qui pensent et ressentent de manière parfaitement libre (à comparer avec des gens ordinaires qui n’éliminent pas leurs mécontentements), puisque ces premiers maintiennent la liberté par rapports aux mécontentements, le raisonnement indépendant, les désirs joyeux, les PI. Pour eux «suivre le cours général de la partie dominante» est invraisemblable, c’est un mécontentement incompatible avec la pratique et les PI.
Le fait que dans 90-100% des cas les opinions des museaux concernant un novice quelconque ou «une queue», ou un museau potentiels coïncident en général peut paraître incroyable et redoutable. C.-à-d. si un museau s’intéresse à un novice quelconque, dans 90-100% des cas ce denier est intéressant pour 90-100% d’autres museaux, et s’il y en a un qui croit qu’un certain novice est un museau potentiel, dans 90% des cas 90-100% des museaux croient la même chose, et non seulement ils le «croient», mais ont le désir joyeux d’assister à sa pratique. Mais cela n’est pas étonnant, car suite à la pratique les museaux acquièrent la lucidité de haut niveau et la PI – la lucidité, ainsi que la liberté de ne pas faire de rajouts. La capacité d’entrevoir les perceptions chez un autre augmente aussi lors de l’accumulation de sa propre expérience dans la pratique et dans les observations des novices, des «queues» et des museaux.
*) «Un novice [dans la PVD]» est celui qui envoie les rapports de sa pratique pendant moins que 3 mois (indépendamment des commentaires des museaux).
(D’habitude, les premiers rapports des novices mettent en évidence leur haut niveau d’insincérité, d’hypocrisie, d’impuissance, de politesse, etc., – ce qui est normal pour les débutants. C’est pourquoi les commentaires des museaux lorsqu’ils leur font voir tous ces mécontentements provoquent en général un torrent d’EN chez les novices – des EN déchirantes et oppressantes également. Si un novice les surmonte en continuant d’atteindre la sincérité, la liberté par rapports des mécontentements, il a une chance de devenir au moins un éternel novice. D’ailleurs, il arrive souvent qu’un novice semble ne pas manifester de fortes EN en continuant à envoyer des rapports pendant des années (!), mais les museaux ne s’intéressent pas à lui – le désir joyeux de commenter n’apparaît pas, ni de l’influencer – les rapports sont «morts», formels, l’aspiration de changer ne s’y reflète pas. Parfois, les commentaires des museaux tombent comme un brique dans de la compote – la compote se referme sur le brique sans même provoquer de vagues).
*) «Un novice éternel [dans la PVD]» est celui qui :
a) envoie des rapports sur sa pratique et/ou participe aux conférences des novices pendant plus que 3 mois,
b) selon l’opinion des museaux il a un très grand désir du contentement et une très faible sincérité (1-2) (lui-même, il se croit assez sincère, bien qu’il puisse affirmer le contraire pour impressionner les pratiquants et lui-même par sa «sincérité». Il a un grand désir de garder le sentiment de sa propre importance et celui de son imperfection, il ressent souvent de la rivalité, prend une position défensive, a le désir de garder ses rajouts et concepts (malgré les affirmations du contraire), ce qui se voit dans des rajouts fréquents (le plus souvent énormes) et dans l’attirance maladive envers l’utilisation des concepts dans la parole et le raisonnement. Il est souvent agressif de 4-5 (ce qu’il remarque rarement) envers les museaux (ce qui fait partie de sa position défensive – c.-à-d. en réponse aux questions et commentaires). La relation du temps passé dans l’hostilité envers les museaux par rapports au temps passé dans la sympathie et l’attirance envers eux est moins que 1.
c) il persiste dans la pratique et durant des mois ou des années il fait des rapports, exécute telles ou telles pratiques.
d) quoi que très lentement, mais les changements ont lieu. Ca ressemble plus à la décoration des murs de sa prison que à des tentatives de la détruire. Des changements stables et signifiants peuvent être fixé chez un novice une fois par 6 mois ou un an. N’est pas désespéré du fait qu’il ne change presque pas.
e) à chaque moment donné il n’y a que 10-20 % des museaux qui ont le désir joyeux d’assister à la pratique des novices éternels – faire des commentaires, poser des questions, proposer des expérimentations, expliquer, raconter, etc. Mais même cela est plus que suffisant – la vitesse de leurs changements est trop petite pour pouvoir intégrer de l’influence volumineuse.
f) les PI sont éprouvées si rarement (quelques courts éclats par semaine) qu’il n’arrive pas à trouver des descriptions résonnantes, et ses descriptions ne résonnent pas avec les PI des museaux. Les régressions durent parfois des semaines ou même des mois.
*) «Une queue» est celui qui :
a) envoie des rapports sur sa pratique et/ou participe aux conférences des novices et /ou communique avec les museaux personnellement pendant plus que 3 mois,
b) selon l’opinion des museaux il a la sincérité de 3-5, jusqu’à 8 par des éclats (lui-même il se croit sincère de 3-5), les périodes de persévérance (de quelques jours, une semaine) et de détermination (de 3-6) se succèdent par des régressions durables (pour quelques jours, 1-2 semaines).
Le désir du contentement est 5 en moyenne, en proportion égale avec la détermination et la persévérance dans l’élimination des mécontentements et l’apparition des PI. Le sentiment de sa propre importance et celui de son imperfection sont forts, mais en 20-50% du temps la bataille franche est menée contre eux.
Le travail de l’élimination des rajouts et des concepts est exécuté, quoique de manière lasse.
Parfois l’hostilité envers les museaux se manifeste (faisant partie de la position défensive – c.-à-d. en réponse aux questions et commentaires), mais est considéré par «la queue» comme un mécontentement grave, il y a un grand désir d’éliminer cette hostilité. La relation du temps passé dans l’hostilité envers les museaux par rapports au temps passé dans la sympathie et l’attirance envers eux est moins que 0.2.
c) il persiste dans la pratique et durant des mois ou des années il fait des rapports, exécute telles ou telles pratiques.
d) quoi que très lentement, mais les changements ont lieu. Ca ressemble plus à la décoration des murs de sa prison qu’aux tentatives de la détruire. Des changements stables et signifiants peuvent être fixé chez «une queue» une fois par 1-2-3 mois. Parfois elle est désespérée par le fait qu’elle ne change presque pas, a des éclats de la détermination et persévérance, elle fait des attaques, des hyper efforts dans la pratique, ce qui amène l’accélération des changement et la destruction partielle des murs de la prison.
e) à chaque moment donné il y a 20-50 % des museaux qui ont le désir joyeux d’assister à la pratique des queues – faire des commentaires, poser des questions, proposer des expérimentations, expliquer, raconter, etc. Et cela est plus que suffisant pour eux – la vitesse de leurs changements est trop petite pour pouvoir intégrer de l’influence volumineuse et, en outre, elles ont de la pression de leur propre désir joyeux de faire la pratique.
f) les PI sont éprouvées rarement (quelques courts ou moyens éclats par jour), elle peut trouver des descriptions résonnantes et ses descriptions résonnent souvent avec les PI des museaux.
g) ont parfois le désir joyeux de faire les pratiques formelles, surtout des pratiques d’apparition des PI.
*) «Un museau» est celui qui :
a) est «une queue» depuis pas moins que 6 mois,
b) son sincérité est 5, va jusqu’à 8 par éclats, les périodes de persévérance (de quelques jours, 1-2 semaines) et de détermination (de 3-6) se succèdent par des régressions pour quelques jours. Lorsqu’une régression survient, le museau ne «patiente» pas, mais l’examine activement en cherchant et employant des moyens de la surmonter.
Le désir du contentement est 2-5 en moyenne, essentiellement moins fort que la détermination et la persévérance dans l’élimination des mécontentements et l’apparition des PI. Le sentiment de sa propre importance et celui de son imperfection sont moyens, et 50% du temps il se bat contre eux. Le travail de l’élimination des rajouts et des concepts est exécuté activement.
L’hostilité envers les museaux et la préoccupation par leur opinion se manifestent rarement et sont considérées comme un grave mécontentement, il y a un grand désir d’éliminer ce mécontentement. La sympathie envers les museaux atteint parfois la dévotion, jusqu’à sa forme extatique.
Dans la considération des concepts il n’y a pas de «tabous» pour eux, pas de sujets interdits – il est prêt à considérer et examiner n’importe quelle question sans ressentir le sentiment de sa propre imperfection, ni l’hostilité, ni d’autres EN.
c) durant de nombreux mois ou des années il fait des rapports, exécute telles ou telles pratiques. Le museau est sûr que malgré toutes les régressions il ne cessera jamais d’aspirer la liberté par rapports aux mécontentements et d’essayer d’atteindre les PI (ce qui se passe au moment présent).
d) quoi que lentement, mais les changements ont lieu. A 50% ça ressemble à la décoration des murs de sa prison et 50% – les tentatives de la détruire. Des changements stables et signifiants peuvent être fixé chez un museau une fois par 1-2 semaines, un mois. Souvent il est désespéré par le fait qu’il change lentement, a des éclats de la détermination et persévérance (jusqu’à extatiques) , elle fait des attaques et des hyper efforts dans la pratique.
e) à chaque moment donné il y a 80% des museaux qui ont le désir joyeux d’assister à la pratique des autres museaux– faire des commentaires, poser des questions, proposer des expérimentations, expliquer, raconter, etc., et le volume de cet influence est considérablement moins grand que celui de l’influence sur les queues et les novices, puisque le museau sait déjà beaucoup sur la pratique et sur soi-même, comment se passe la pratique d’autres museaux, queues et novices, son expérience est grande et s’accroît assez rapidement, l’influence occasionnelle des autres museaux est donc plus que suffisante pour lui, en outre, la pression de son propre désir joyeux de faire la pratique est assez grande et stable.
f) les PI sont fréquentes, des fois intenses et denses (de nombreux courts ou d’intensité moyenne éclats lors d’une journée sont possibles, ainsi que des périodes de PI continuelles durant quelques minutes, un fond illuminé de quelques heures, l’expérience des PI extatiques apparaissent). Le museau peut trouver sans grands efforts des descriptions résonnantes et ses descriptions résonnent avec les PI des museaux. A souvent le désir joyeux d’assister à la pratique d’autres museaux, des queues et des novices.
(«Avoir de la sympathie pour quelqu’un» veut dire que les manifestations de quelqu’un sont un facteur illuminé qui déclenche la sympathie en toi, il n’est alors pas incroyable que le museau éprouve de la sympathie plus souvent et plus intensément envers des museaux, des queues et des dragonneaux, qu’envers les novices éternels, mais le désir joyeux d’assister est une perception à part et peut se manifester même envers quelqu’un dont les manifestations résonnent très peu avec les PI d’un museau à un moment donné).
g) a souvent le désir joyeux de faire les pratiques formelles, surtout des pratiques d’apparition des PI, en obtient un résultat considérable. Il a une attitude créative vis-à-vis des pratiques en les modifiant facilement par rapports à ses désirs joyeux en cours. Dans sa pratique il vise infailliblement le résultat, et a un haut niveau d’autocritique. Si le museau se retrouve en isolation des autres museaux, il est capable de maintenir l’intensité de la pratique.
*) «Un dragonneau» se distingue des museaux par le suivant :
a) commence à éprouver des PI très facilement, quasiment à partir de la première journée de la pratique, y compris les PI extatiques, y compris jusqu’au niveau «de l’intensité insupportable»,
b) éprouve souvent et facilement de la dévotion, l’ouverture, le désir d’assister aux autres pratiquants, allant jusqu’aux formes extatiques,
c) il arrive à «reconnaître» instantanément tous les 100% d’autres dragonneaux, c.-à-d. il est extrêmement ouvert, dévoué, sympathique, diligent, éprouvant la sensation «d’absence de frontières» vis-à-vis d’autres dragonneaux, comme si moi et toi sont un être unique, incarné dans des personnalités différentes. 100% des dragonneaux reconnaissent instantanément à leur tour un dragonneau.
Il reconnaît également instantanément la pratique – en lisant à peine des premières phrases tirées au sort du livre – comme si c’était ce qu’il cherchait toute sa vie, comme si c’était l’étincelle qui alluma le eu des PI en lui.
d) lorsque le dragonneau apprend quelque chose de la pratique et atteint la lucidité, il le fait si facilement et rapidement, comme si ce n’était pas la reconnaissance mais le souvenir des choses qu’il connaissait mais a oublié (ce qui ne le dispense pas de la nécessité de faire la pratique déterminée et persévérante pour assurer cette lucidité).
e) il est capable de ressentir la détermination, la persévérance et l’anticipation extatiques, faire les pratiques formelles pendant des heures et jours entiers, ce qui l’avance exclusivement vite.
f) ne ressent jamais d’hostilité envers les dragonneaux, quoi que leur influence ne soit sévère et impitoyable. Il ressent rarement de l’hostilité envers les museaux (en tant que la réaction mécontente à leurs efforts las, selon son opinion, et à leur sincérité de bas niveau, etc.) Il croit que toutes les formes des mécontentements et de l’attitude négative sont des mécontentements graves et fait tous les efforts possibles pour les éliminer et éprouver de la dévotion.
g) prend la lutte contre les mécontentements comme la chance de se sauver de la prison, ne les épargne pas, n’a pas «d’endroits sensibles», se jette sur tous les mécontentements comme un tigre – parfois après certaines réflexions, considérations qui permettent d’atteindre de la lucidité dans son attitude envers eux.
h) des transformations essentielles et irréversibles peuvent se passer avec la vitesse incroyable et fantastique – parfois en quelques secondes.
*) «Le marasme» est l’accomplissement d’actions sans analyser les conséquences possibles.
*) «La sentimentalité» est une EP qui survient après un changement rapide des EN en EP intenses.
(Comme la personne qui ne fait pas de la PVD ne sait pas (et le plus souvent ne veut ni savoir ni apprendre) éliminer les EN dans la situation où elle s’est habituée à éprouver des EN, le seul moyen de ressentir la sentimentalité est le changement cardinal de la situation de celle où elle est habituée d’avoir de fortes EN en celle où elle ressent d’habitude de fortes EP).
*) «L’hostilité» est la stagnation dans l’AN.
*) «La tristesse» est la stagnation dans les EN oppressantes faibles.
*) «Le dogmatisme» est une attitude agressive stable vis-à-vis l’examen des concepts.
*) «Un savoir faire [de quelque chose] est un ensemble fixe d’habitudes qui se termine dans la plupart des cas par une issue.
*) «L’attitude amicale» est le désir d’éprouver les EP [ensemble avec quelqu’un].
*) «Je peux» – il y a des raisons de croire que l’accomplissement des actions se terminera par une issue.
*) «La sensation du risque» est le désir d’obtenir des EP suite à un gain.
*) «L’intérêt sportif» ou «le désir de compétition» est le désir joyeux de jouer.
(Pour vérifier ce qu’on ressent – la sensation du risque ou l’intérêt sportif – il y a les mêmes signes que pour distinguer les désirs joyeux des désirs mécaniques, par exemple, en imaginant qu’on perd (ou quand on perd) les EN n’apparaissent pas, et qu’on gagne (ou quand on gagne) les EP n’apparaissent pas non plus).
*) «La justification» est le récit de ses perceptions afin d’atténuer la sensation de culpabilisation.
*) «La piété [vis-à-vis de quelqu’un] – le sentiment de sa propre imperfection + le désir des rajouts positifs + le désir d’éviter l’analyse de cette personne.
*) «Reconnaître [une idée]» c’est d’avoir tout de suite la lucidité-les PI sans avoir fait d’efforts pour l’atteindre. Cela résonne avec la certitude que cette lucidité m’est connue.
*) «Reconnaître [une personne]» -la sensation d’être proche (qui résonne avec les manifestations de la personne en question) sans examen préalable [de cette personne]. Cela résonne avec la certitude que cette personne m’est connue depuis longtemps.
*) «Un changement» est la création d’une nouvelle habitude suite à des efforts.
*) «Un obstacle» est un ensemble de perceptions qui entraîne la non réalisation d’un désir joyeux.
*) «Etre amoureux», c’est le désir de possession [vis-à-vis de quelqu’un] (et les EN accompagnantes) + le désir sexuel [envers cette personne].
*) «L’observation» comprend la fixation des perceptions provoquée par le désir joyeux d’atteindre la lucidité [par rapports à un ensemble de perceptions en question].
*) «La traque» est la fixation des perceptions provoquée par le désir mécanique d’apprendre quelque chose sur un ensemble de perceptions en question.
*) «Le développement» est un ensemble de changements par la suite duquel le spectre ou l’intensité des qualités des PI augmente.
*) «L’assistance [d’une personne à une autre]» comprend de telles actions, selon ses désirs joyeux, voulues par l’autre personne afin de réaliser son désir joyeux.
(La formule est saugrenue, mais il n’y a pas de désir joyeux de l’améliorer maintenant).
*) «La pression [d’une personne sur une autre]» comprend des actions provoquées par le désir joyeux de changements dans l’autre malgré la fait que ce dernier ne veut pas systématiquement qu’on le fasse, mais ne fait pas non plus d’actions pour cesser d’être l’objet des actions.
(La formule est saugrenue, mais il n’y a pas de désir joyeux de l’améliorer maintenant).
*) «La violence [d’une personne vis-à-vis d’une autre]» comprend des actions provoquées par le désir mécanique de changer le comportement ou l’ensemble de perceptions de l’autre malgré le fait qu’elle affirme ouvertement qu’elle ne veut pas qu’on le fasse.
(La formule est saugrenue, mais il n’y a pas de désir joyeux de l’améliorer maintenant).
*) «La préoccupation [d’une personne par une autre]» comprend des actions provoquées par le désir mécanique de faire l’autre ressentir le contentement.
*) «L’empoisonnement [par des mécontentements]» est une brusque augmentation du FN suivie par les sensations négatives (qui sont presque à 100% identiques à celles qui apparaissent après un empoisonnement alimentaire), provoqué par la manifestation des mécontentements.
*) «La tâche» est un désir joyeux tenace de changer les perceptions.
*) «La sensation familiale» est un état qui survient lors de suppression de désir joyeux, qui a pour but de maintenir la certitude (en soi et les autres) d’appartenir à un certain collectif.
*) «Le quotidien» est un état qui survient lors de suppression de désir joyeux, qui a pour but de maintenir la certitude (en soi et les autres) que tout est connu et prévisible.
*) «L’auto culpabilisation» est la réalisation du désir mécanique de raconter aux autres (y compris imaginaires) ou à soi-même ce que la personne croit être son mécontentement (y compris ce qu’elle ne considérera pas comme un mécontentement si elle était hors d’EN), accompagnée par les EN oppressantes (c.-à-d. le désespoir, l’apitoiement sur soi-même, etc.) et le sentiment de sa propre importance et/ou le contentement provenant du fait qu’elle a autant de mécontentements très forts.
(L’auto culpabilisation est aussi utilisée pour supprimer la peur de l’AN de la part des autres – c’est le mécanisme fixé depuis l’enfance qui marche – avoue le plus vite possible tout ce qui est possible et tu ne seras pas puni, puisqu’on «ne bat pas celui qui est par terre»).
*) La phrase «pour que…» est égale à celle là «il y avait la pensée «je le fais pour que…».
(En utilisant le terme «pour que…» justement dans ce sens là, on peut cesser d’avoir de nombreux rajouts et concepts. Par exemple, on ne dira pas «l’arbre pousse ses racines profondément pour s’accrocher dur».
*) «La joie bestiale» – la bestialité + la joie.
*) «Une habitude illuminée» est une action qui s’accompagne à chaque fois par, au moins, un effort de faire naître une PI concrète, et au plus, par la manifestation de cette PI.